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Le patron de la Compagnie de Phalsbourg assure que son entreprise et lui-même ne sont "manifestement pas visés" par l'enquête ouverte depuis Paris notamment pour "escroquerie en bande organisée".
Tout a commencé, pensait-on, par une descente de police dans des bureaux de la Métropole Nice Côte d'Azur, à l'Ouest de la ville le 26 janvier. En réalité, une enquête avait été lancée dès la fin d'année 2022, notamment autour du projet Iconic, cet immense bâtiment livré cette année près de la gare Thiers.
La semaine dernière, plusieurs perquisitions ont été lancées : chez des particuliers, dans les locaux d'entreprises liées au projet ainsi que dans le bureau de trois élus de l'équipe Estrosi.
Les investigations portent sur des faits présumés de "trafic d'influence", "escroquerie en bande organisée", "abus de biens sociaux" et "faux et usage de faux".
Le projet Iconic, en retard de quatre ans, est porté par la Compagnie de Phalsbourg et la société Fondimmo. Il avait été choisi par la collectivité selon un processus qui intéresse aujourd'hui la police.
L'un des promoteurs du "diamant" s'est exprimé dans les colonnes de nos confrères de la Dépêche.
Philippe Journo, président et fondateur de la Cie de Phalsbourg, indique dans un article publié ce mardi 31 janvier qu'il ne "commente pas les procédures judiciaires" tout en voulant souligner que son équipe et lui-même auraient été "entendus comme simples témoins".
Manière de dire qu'il n'avait pas été mis en examen au préalable, et qu'il n'a pas été entendu dans la cadre d'une garde à vue.
"Nous (son entreprise et lui-même) n'étions manifestement pas visés" estime-t-il.
Avant de préciser : "La justice voulait récupérer les éléments de notre candidature lors du concours. Nous avons bien sûr pleinement coopéré".
La Métropole a indiqué la même chose jeudi, en promettant de travailler "avec célérité" auprès des enquêteurs, et de sanctionner tout agent qui se serait rendu coupable de faits délictueux.
L’affaire est suivie par la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco). Deux autres chantiers, et leur attribution d'un marché public, seraient dans le viseur.