Vendredi 12 et samedi 13 octobre la patinoire Jean-Bouin a été le théâtre d'affrontements. La municipalité a rapidement tapé du poing sur la table.
La nocturne de la patinoire aurait pu virer au drame sans l'intervention rapide des forces de l'ordre. Deux bandes rivales s'y sont données rendez-vous vendredi 12 pour en "découdre" alors que 800 personnes y étaient présentes.
Une montée des tensions rapidement calmée par la police, alertée par les agents du complexe sportif. Sur quelques dizaines de jeunes, deux individus ont été interpellés, rapportait BFM Nice Côte d'Azur ce matin.
Le lendemain, samedi, rebelote. Le désir de violence devait certainement être bien prononcé puisque les deux groupes se sont à nouveau retrouvés devant l'établissement durant l'après-midi.
Là encore la police est intervenue immédiatement pour calmer les esprits. Durant l'opération les agents ont été pris à parti et visés par des projectiles.
Une jeune fille mineure au comportement agressif a été interpellée.
Nouvelles mesures
La Ville de Nice a décidé de porter plainte. Selon les premières informations, les tensions auraient émergé sur le réseau social Tik Tok.
Lundi matin en mairie, Anthony Borré, le premier adjoint au maire délégué à la sécurité a annoncé "renforcer les moyens de sécurité" en précisant que "tout participant, membre d’un groupe ayant pour but de commettre de violences ou dégradations, serait immédiatement exclu et interdit d’accès à la patinoire".
"Il n’y a pas eu de dégâts mais la situation, vendredi et samedi, était tendue voire dangereuse" a précisé le premier adjoint.
La Ville a également décidé de faire passer la capacité de la patinoire de 800 à 600 personnes.