Élu le mois dernier à la présidence des Républicains, Eric Ciotti doit encore composer son état-major. Qui devrait pencher côté Maralpins.
Ses premiers pas en tant que chef de la droite se déroulent plutôt pas mal. Le député des Alpes-Maritimes a su tirer avantage du débat sur la réforme des retraites et son camp ne lui reproche que très peu, au nom "de la cohérence", d'avoir discuté avec le gouvernement macroniste.
Un autre chantier, lui aussi stratégique, attend Eric Ciotti : celui de l'organigramme des Républicains.
En son temps, Laurent Wauquiez s'y était cassé les dents en nommant la centriste Virginie Calmels avec qui il ne s'était jamais entendu et qu'il avait fini par limoger avec pertes et fracas.
Le Niçois devrait donc s'y prendre autrement, même si sa victoire sans éclat en décembre va le forcer à composer avec ses adversaires.
Le sénateur Bruno Retailleau, son adversaire malheureux, ne serait pas forcément dans les rangs, mais l'un des siens pourrait être numéro trois. Pour l'instant, il y a une inconnue sur le représentant ou la présence d'Aurélien Pradié. Un profil à risque, qui pourrait se révéler frondeur.
D'autres rôles de première importance restent à endosser.
Comme Nice-Presse il y a un mois, nos confrères de Libération voient Michèle Tabarot, indéboulonnable députée du 06, prendre les reines de la puissante CNI, la commission nationale des investitures du parti.
Là encore, comme nous, le journal de gauche rapporte que la sénatrice Alexandra Borchio Fontimp aura également une fonction clé.
"Au risque d’être accusé de transformer LR en citadelle de la Riviera".