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Cette nouvelle vague de contaminations semble toucher bien plus de Maralpins qu'en 2021, mais avec des formes moins graves. Les professionnels de santé craignent toutefois une importante hausse des hospitalisations pour la mi-janvier.
Au 7 janvier, le taux d'incidence maralpin atteint 2.577, du jamais vu. Rien de très étonnant toutefois, quand on sait que la moyenne nationale culmine à 2.545, et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur à 2.409. Avec 5.600 (!), les 20-29 ans sont les plus touchés chez nous, devant les 4.038 des 10-19 ans.
Du 1er au 7 janvier, en moyenne, sur 23.900 tests effectués, 3.900 sont retournés positifs chaque jour. Inédit, comme le montre cette courbe :

Dans les Alpes-Maritimes, le taux de positivité des tests avoisine 15%, plus de deux points inférieur à la moyenne française.
Notre tension hospitalière, préoccupante, est à 118%, alors que de nouvelles places en réanimation ont déjà été armées fin décembre, comme le détaillait l'ARS Paca dans "Nice-Presse".
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Au 10 janvier, on dénombre 480 patients COVID, loin des 700 qui étaient admis dans les établissements du 06 il y a un an. Attention toutefois, les médecins anticipent un probable "pic" au 15 janvier. Beaucoup de soignants manquent à l'appel, et cette tension engendre des déprogrammations d'opérations dites "non-urgentes" (mais souvent capitales).
De même, 105 personnes reçoivent actuellement des soins en réanimation, un chiffre inférieur aux 130 suivies l'année dernière. Le variant Omicron, qui représenterait 100% des nouveaux cas d'après les criblages effectués, serait plus contagieux mais moins dangereux que Delta.
Au 9 janvier, 43.9% des Maralpins ont pu recevoir leur troisième dose de vaccin anti-Covid, un chiffre supérieur d'un point à la moyenne nationale.
Comme le rappelle le président de la Métropole Nice Côte d'Azur Christian Estrosi dans "Nice-Presse":
« Ceux qui sont hospitalisés sont, à 90%, des individus non-vaccinés. Personne, absolument personne qui a un parcours vaccinal complet n’est admis à l’hôpital chez nous »
Christian Estrosi dans "Nice-Presse"