Le 2 septembre prochain, près de 200.000 élèves feront leur rentrée dans les Alpes-Maritimes. Richard Laganier, le recteur de l'académie de Nice, fait le point quelques jours avant la reprise.
Après deux mois de vacances, le retour dans les classes s'effectuera jeudi prochain. Pour cette année 2021-2022, 194.538 écoliers seront accueillis dans les écoles maternelles et primaires des Alpes-Maritimes et du Var. Concernant les collégiens et lycéens, ils seront 178.667.
Richard Laganier, recteur de l’académie de Nice, a brossé le tableau concernant les priorités ce vendredi 27 août. Parmi elles, la vaccination, mais aussi la sécurité.
Enjeu primordial
Dans le premier degré, il n'y a pas de vaccination pour les élèves. L'objectif sera donc de poursuivre le travail qui a déjà été effectué en termes de protection et de vigilance. Des nouvelles campagnes de tests seront déployées afin de pouvoir réagir rapidement : "s'il le faut, nous fermerons des classes, dans le cas où il y aurait circulation virale".
En revanche, dans le second degré, la vaccination est de mise puisqu'elle est possible à partir de douze ans. "Nous sommes aux alentours de 50% de nos élèves vaccinés, c'est trop peu. Nous devons progresser. C'est un enjeu primordial."
L'académie de Nice se charge de tout mettre en place. Les parents recevront un mail avec une autorisation et un questionnaire de santé afin que leur enfant puisse obtenir une dose. Ensuite, il sera inscrit sur une liste pour se rendre dans un centre proche de son établissement scolaire.
Une deuxième option sera également proposée. Si la demande est trop forte, des équipes mobiles viendront directement dans les collèges ou lycées.
"Lutter contre toutes les formes de violences scolaires"
La rentrée se fera aussi sous le signe de la sécurité. Dans chaque académie, "un carré régalien" sera déployé, dès septembre 2021. Il permettra de "lutter contre toutes les formes de violences scolaires" à travers quatre axes thématiques majeurs :
- la lutte contre le harcèlement
- le respect des valeurs de la République
- la prévention de la radicalisation
- la prévention des violences
Ainsi, pour permettre d'assurer le maximum de protection, "quatre équipes agiront en posant un certain nombre de diagnostics mais également en traitant les situations et les signalements qui remontent des établissements".
Des partenariats avec des avocats spécialisés ont été mis en place pour la sécurité du personnel. "Leur expertise pourra venir en appui lorsqu'il y aura des démarches de protection fonctionnelles par exemple".
Des procureurs de la région assureront aussi un suivi des plaintes déposées. "Il est extrêmement important de pouvoir faire des retours réguliers."