Impliquant les commerçants niçois, la municipalité a lancé un mécanisme visant à lutter contre le harcèlement de rue.
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Le but de la manœuvre, aider les femmes, particulièrement visées par ces comportements dans l’espace public. Une sur deux en France dit avoir été confrontée à cela.
Jeudi 20 juillet, plusieurs élus niçois ont officialisé le début du dispositif anti-harcèlement, qui comprend les violences, intimidations et injures. Concrètement, chaque personne ayant besoin de trouver refuge dans un établissement pourra s'y rendre et demander "Où est Angela ?".
20 commerçants déjà partenaires
Pour l’heure, une vingtaine de boutiques sont impliquées dans la démarche, après avoir suivi une première séance de formation afin de se familiariser avec ce mécanisme.
Durant cette première phase, l’action concernera d’abord les marchands du centre, dans le Vieux-Nice et sur l’avenue Jean-Médecin, des secteurs très fréquentés et qui concentrent les bars.
Comment localiser les petites entreprises partenaires ? Il vous suffira de jeter un coup d’œil à l’entrée, où un autocollant vous confirmera si elle en fait partie. Une fois à l’intérieur, à l’annonce de la fameuse phrase, il est prévu que le ou la vendeur(se) vous mette en sécurité le temps d’appeler un proche, un taxi ou la police, selon la situation.
Des formations proposées
Un large panel de professionnels peuvent prétendre à intégrer l’organisation : restaurants, hôtels, bars, pharmacies, boutiques de prêt-à-porter ou encore instituts de beauté.
Pour la rejoindre, il suffit de venir se renseigner à la mairie, puis de signer une charte d’engagement. Ils sont ensuite conviés à un stage pour être formés à réagir dans ce genre de cas.
Tout cela se fait sur la base du volontariat. Dans six mois, la municipalité a prévu de tirer un premier bilan de ce dispositif, avec l’ambition de sensibiliser d’autres acteurs. Vous pouvez d’ailleurs poser vos questions via cette adresse mail : clspd@ville-nice.fr