Profiter d'un bon repas tout en s'intéressant à une exposition ? Voici ce qui est proposé au restaurant Renée. L'artiste niçois Guillaume Cavalier y dévoile ses œuvres avec une empreinte locale.
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Mêler la bonne cuisine et l'art, en voilà une belle idée. Sur la promenade des Anglais, le restaurant bistronomique Renée ouvrait ses portes en juin 2023. Ici, des plats européens, à la fois modernes et classiques, que les clients dégustent dans une ambiance chic. Vous pourrez y retrouver une "secret room", où sont organisés de nombreux événements, comme des expos en collaboration avec la galerie Unlimited Art Space.
Membre de l’École de Nice
Jusqu'au 20 avril, c'est au tour de Guillaume Cavalier de présenter son travail ! Originaire de Nice, il dévoile une série de 21 tableaux inspirés de "l’énergie festive du Carnaval". "Je suis un artiste autodidacte" détaille-t-il auprès de Nice-Presse. "En 2016, j'ai rencontré Jean Ferrero qui m'a pris sous son aile. J'ai travaillé avec lui, j'ai été son assistant pendant près de quatre ans. Ça m'a permis de former mon oeil, de m'inscrire dans un courant artistique…" À partir de là, "j'ai commencé à faire des salons, puis de fil en aiguille, à vendre des œuvres".
Membre de l’École de Nice - un courant artistique apparu dans la capitale azuréenne à la fin des années 1950 - Guillaume Cavalier a rapidement fait son entrée sur la scène nationale, et internationale.
"C'est arrivé très vite. Des galeristes parisiens m'ont pris sous contrat et m'ont exposé un peu partout, que ce soit à Madrid, en Italie, ou à Palm Beach, en Floride…"
Puis, fin 2022, "j'ai voulu redevenir indépendant : ça me permet d'avoir beaucoup plus de folie créative". Toujours en gardant une empreinte locale, avec des expositions proposées dans des sites maralpins comme le Château de Crémat, par exemple.
Inspiration carnavalesque !
Mais alors comment définit-il sa patte ? "Je me renouvelle beaucoup d'une collection à une autre. J'ai vraiment plusieurs univers en parallèle". Pour les œuvres dans le restaurant Renée, "je brûle le papier et je suis l'histoire que me raconte le feu. Je ne sais pas toujours où je vais quand je commence le dessin, mais je projette immédiatement des choses. Ça laisse beaucoup de liberté. Il y a ce côté aléatoire, explorateur…"
On retrouve tout de suite l'inspiration du carnaval de Nice. "J'y ai réfléchi depuis deux/trois ans. Il y a une cohérence avec des palmiers, des danseurs… Un esprit que l'on retrouve beaucoup dans ces festivités, avec à la fois un côté un peu grossier, mais aussi subtil par ses messages. Finalement, cet événement illustre assez bien l'esprit de l'École de Nice". Cet artiste, presque en permanence dans son atelier, peut également en profiter "pour enfin rencontrer et échanger librement avec le public".
En savoir +
- Jusqu'au 20 avril
- Libre d'accès
- Pour plus d'informations, c'est par ici