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Le dispositif est déployé depuis plusieurs années déjà. Nice a été la première commune à proposer aux écoles volontaires la présence d'un policier municipal en permanence. À ce jour, un tiers des 149 établissements accueillent un ASVP, un agent de surveillance, désarmé. Faut-il les équiper davantage ?
"Moi je n'imagine pas que l'on fasse entrer une arme à l'école. C'est un sanctuaire. Ce n'est d'ailleurs pas utile : des bornes SOS et des caméras sont déjà installées devant chaque bâtiment" dit l'adjoint au maire chargé de l'Éducation, Jean-Luc Gagliolo, dans nos colonnes ce mardi 10 septembre. En fin d'année dernière, Philippe Vardon (ex-RN, ex-Reconquête), chef de l'opposition d'extrême droite, réclamait pour sa part que les agents aient un pistolet, "tant que nous serons sous la menace". On vous a tendu le micro à ce sujet : voici vos arguments.
"Ne pas les armer, c'est les envoyer à l’abattoir !"
Pour Pavel, 58 ans, il faut évidemment armer les policiers "en permanence" pour "protéger les enfants de l'augmentation de la violence, qu'elle soit liée au terrorisme ou au narcotrafic".
D'après Maryze, du même âge, "un policier désarmé , il n'y a qu'en France que l'on a des idées aussi nulles ! Comment se débrouillerait-il face à un assaillant ? Ça suffit de n’avoir aucun respect pour la vie de ceux qui sont là pour veiller à notre sécurité ! Ne pas les armer, c'est les envoyer à l’abattoir !" Pour Patrick, 36 ans, avant toute idéologie, "c'est la sécurité de nos enfants d’abord".
Gerlove, 51 ans : "En France, nous attendons toujours un drame avant d'agir. Nous savons que l'insécurité est en croissance constante, et que nos écoles vont de plus en plus être exposées. Mettons-y des policiers municipaux, qui sont des agents formés et équipés pour cela." Même topo pour Graziella, 67 ans : "Les malfrats sont toujours armés, eux ! Quand inverserons-nous les rôles ?"
Selon Pascal, 40 ans, ce serait une erreur "puisque l'on apprendrait aux enfants qu'il faut vivre avec une arme". Patrice, 75 ans, veut que les forces de l'ordre restent, symboliquement, toujours en dehors des établissements, comme des hôpitaux. "Leur présence dans la rue, devant ces lieux, suffit à la dissuasion".
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