En une semaine, les contrôles de la police municipale ont entraîné les plus graves sanctions contre six commerces. Des armes ont notamment été retrouvées dans les cloisons d’une pizzeria…
L’ennui n’est vraiment pas un sentiment qui traverse souvent la C.I.M. ! Parmi les policiers municipaux, les experts niçois de la Cellule d’Intervention Mutualisée traquent notamment les nombreuses fraudes commises par certains commerces. Ce sont eux, sous l’autorité de Pierre Buisson, qui mettaient au jour, jeudi dernier, les nouvelles irrégularités du MS Market, quartier de La Madeleine : produits toxiques et clandestins, liasse de billets…
Les agents s’emploient aussi, aux quatre coins de la ville, à pourchasser les revendeurs de protoxyde d’azote, ce pseudo « gaz hilarant » aux effets dramatiques pour la santé.
Anthony Borré, le premier adjoint de Christian Estrosi, dressait le 23 octobre un court bilan des dernières opérations menées. Rien que la semaine passée, six fermetures administratives ont été décidées pour des faits particulièrement graves, puisqu’il faut justifier de dérapages d’importance pour obtenir une sanction pareille.
Ainsi, secteur Jean-Vigo, un commerce s’était mis à écouler des cigarettes de contrebande, devenant un vrai tabac clandestin. Dans un snack, c’est du travail dissimulé qui a été débusqué. Et des infractions manifestes aux normes d’hygiène du côté d’un barber.
L’urgence d’une réforme
Les professionnels de la C.I.M étaient aussi intrigués par la vente de pizzas à seulement cinq euros dans un autre. Blanchiment d’argent sale ? L’enquête le dira. Toujours est-il que, pompon sur la Garonne, des armes ont été retrouvées cachées dans les cloisons.
Tel que Nice-Presse a pu l’observer lors d’une immersion nocturne jeudi soir aux quatre coins de la ville, les étranges (à tout le moins) comportements se multiplient : battes de baseball à portée de main sous le comptoir, employés drogués sur leur lieu de travail, vente de cigarettes électroniques chinoises totalement illégales, clopes étrangères, produits aphrodisiaques toxiques…
Tout un tas de saisies que l’on retrouve dans le sous-sol du Centre de supervision urbain, jamais ouvert au public, et auquel nous avions pu jeter un oeil (en illustration de l’article).
« Nous avons souvent affaire à des épiceries qui se multiplient, dont certaines ne respectent aucune règle, qui sont gérées par des récidivistes, et contre lesquels nos réponses paraissent parfois bien faibles » dénonce encore Anthony Borré, qui réclame une réforme au niveau national. Permettant notamment de prononcer la fin d’activité définitive pour les plus dangereux contrevenants.




Oui les pizzas à 5 euros, on voit d’autres sur le web pour Nice. C’est rien cela. Il a les menus à 5 euros. C’est pour dire que tu es allé prendre une pizza. Laquelle ? Sauce blanche ? Pirlinpinpin ? Baguette ? Comment cela Pizza Baguette ? C’est la baguette de Fée Clochette qui fait voir des merveilles. Les Menus c’est autre chose, c’est Douane, Police avec camera posée en face en dessert.