La police d’Avignon devrait être saisie dans les prochains jours à propos du massacre d’un chat, laissé à moitié démembré dans la propriété d’une personne âgée.
FAITS-DIVERS/RÉGION — Une cruauté sans limite. “Minette”, petite chatte avignonnaise, a été retrouvée décapitée et éventrée dans le jardin de Henri, 75 ans.
Le vieil homme a fait cette macabre découverte le 3 août dernier, rue Louis Pasteur, devant son abri de jardin, alors que son animal avait disparu. Cruel détail : la personne qui s’en est prise au félin est repartie avec la tête.
Avertie, la Société protectrice des animaux (SPA) du Vaucluse a lancé un appel à témoins. Des affiches ont été placardées partout dans le secteur.
“Alerte, rue Louis Pasteur et secteur avoisinant. C’est une chatte décapitée et éventrée qui a été retrouvée par son propriétaire. Une enquête est en cours. Pour tout témoignage, qui restera anonyme, contactez le 04 90 38 96 36”.
Le chat, qui faisait le bonheur de son propriétaire, ne gênait pourtant personne. Effondré, Henri n’aurait pas la force de porter plainte. La police d’Avignon est venue chez lui faire les premières constations, comme le rapportent nos confrères de La Provence. La SPA a proposé de se porter partie civile. “Celui qui a fait ça doit savoir qu’il a la réprobation du public après un acte pareil” a martelé sa présidente.
“L’acte est d’une rare violence. La chatte a été violemment assommée avec un pot de fleurs dont le support est en métal. Un ami du propriétaire a retrouvé la chatte dans l’abri et n’a jamais retrouvé la tête”
Une enquête devrait suivre. Toute personne qui inflige des sévices graves ou qui commet un acte de cruauté envers un animal domestique encourt 2 ans de prison et 30.000 euros d’amende.