Brahim T., mis en examen dans le cadre de l'attaque terroriste du 14-juillet et devant être renvoyé devant la Cour d’assise spéciale, a rompu son contrôle judiciaire depuis le mois de juillet. Un mandat d'arrêt a été lancé.
POLICE/JUSTICE — L'un des suspects de l'attentat de 2016 est passé entre les mailles du filet. D'après nos confrères de RTL ce 10 novembre, l’un des individus mis en examen dans le dossier est en fuite : les juges d’instruction ont délivré un mandat d’arrêt à son encontre en juillet dernier.
C’est l’ordonnance de mise en accusation, notifiée lundi 9 novembre aux parties après quatre ans d’enquête, et qui ordonne le renvoi de huit personnes devant la Cour d’assises spéciale, qui a mis en évidence cette disparition.
"Précision importante, notent nos confrères, Brahim T., 35 ans, est l’accusé contre lequel il pèse le moins de charges dans le dossier." Il n’est ainsi pas renvoyé pour "terrorisme" devant la Cour d’assises spéciale, mais pour un délit de droit commun, "association de malfaiteurs".
Dans cette vaste enquête, il est soupçonné d’avoir joué le rôle d’intermédiaire entre le groupe d’Albanais qui aurait fourni les armes de l’auteur de l’attentat Mohamed Laouaiej-Bouhlel, et un proche de ce dernier. Il n'aurait "pas eu connaissance" du projet d’attaque terroriste.
Un autre accusé est toujours dans la nature : Endri Elezi, un ressortissant albanais membre du groupe des "armuriers" de l’attentat. Bien que visé par un mandat d’arrêt depuis le 27 avril dernier, il n’a pas encore été interpellé.
D'après l'ordonnance de mise en accusation, seuls les trois principaux accusés Mohamed Ghraieb, Chokri Chafroud et Ramzi Arefa seront jugés pour des "faits de nature terroriste".
Le procès se tiendra au plus tôt l'année prochaine.
Source : RTL