La liaison Nice-Marseille "en TGV" existe déjà, mais elle se fait à l'allure d'un simple TER en raison des infrastructures inadaptées aux vitesses élevées. Il sera bientôt possible de parcourir le trajet à vitesse grand V grâce à un plan de restructuration de la SNCF.
C'est une bonne nouvelle pour les voyageurs ! La liaison entre Nice et Marseille pourrait bientôt devenir plus courte. C'est ce que prévoit le projet, dans les cartons de longue date, de Ligne Nouvelle Provence Côte d'Azur (LNPCA).
Estimé à 3,5 milliards d'euros pour ses premières phases, il doit permettre une modernisation des lignes avec la création de nouvelles voies et la restructuration de certaines gares.
L'enquête publique est prévue pour 2022.
Le Président de la République @EmmanuelMacron confirme l’engagement de l’Etat pour le projet de Ligne Nouvelle Provence-Côte d’Azur ce soir, pour un financement de 1,4 milliard d’euros ! Une excellente nouvelle pour toute @MaRegionSud. @ProjetLNPCA
— Renaud Muselier (@RenaudMuselier) September 17, 2021
Quid du TGV ?
L'objectif est de dynamiser la circulation ferroviaire dans les départements des Alpes-Maritimes, du Var et des Bouches-du-Rhône.
Le TGV pourrait ainsi rouler à une vitesse supérieure à celle d'un TER. Il faut actuellement 2 h 30 pour parcourir les 160 km de rails entre Nice et Marseille alors que les 278 km entre la cité phocéenne et Lyon sont avalés en seulement 2 h 10.
A Nice, en plus de la création de nouvelles voies, un pôle multimodal au sein duquel ce train aura toute sa place doit sortir de terre non loin de l'aéroport.
Qui va payer ?
Selon le plan de financement communiqué sur le site SNCF Réseaux, sur les 3,5 milliards d'euros à investir, l'Etat et les collectivités participeraient à hauteur de 1,383 milliard d'euros.
La région Provence-Alpes-Côte d'Azur ainsi que la Métropole Nice Côte d'Azur sont parmi les 10 signataires.
En plus de cela, un financement européen à hauteur de 20% devrait donner un coup de pouce au projet.
Malgré tout, il faudra patienter : le début des travaux, qui eux-mêmes devraient durer 10 ans, n'est pas prévu avant 2024, comme l'a rappelé le patron de la Région Renaud Muselier.