Un groupe inconnu appelle à des violences urbaines pour dénoncer, manifestement, le confinement. La municipalité va porter plainte, annonce l'adjoint à la Sécurité de la Ville de Nice.
POLICE/JUSTICE — "Nous avons alerté le préfet sur cet appel à la révolte qui dans cette période difficile vient ajouter de l’inquiétude". C'est le premier adjoint au maire chargé de la Sécurité, Anthony Borré, qui l'a annoncé ce mardi 10 novembre : la Ville de Nice a saisi la justice pour un appel à la violence "diffusé massivement sur les réseaux sociaux".
Par un visuel très amateur, provenant manifestement de Snapchat, un groupe non identifié et aux revendications floues appelle à une "révolte contre le confinement dans tout le département" (pour ce soir).
Un texte en rouge sur fond noir encourage à "brûler des poubelles, voitures, motos, camions, bus, ce que vous voulez pour montrer que le confinement ne sert à rien s'il y a encore cours au lycée ou au collège".
L'auteur anonyme (même si trois bannières "C'est le sud" barrent l'image) conclut en assurant "vouloir voir tous les quartiers du département faire le dahwa (sic) pour faire parler de ça".
Plusieurs quartiers de Nice et des communes voisines, régulièrement sujets aux désordres urbains, sont cités.
La Ville de Nice a annoncé porter plainte.