Le président de la République a officialisé mardi la création d’un nouvel institut médical dans notre ville. Spécialisé dans les maladies pulmonaires, il promet d’être “un pôle d’excellence”.
Mardi 16 mai, c’est Emmanuel Macron lui-même qui a indiqué que Nice serait à l’avenir dotée d’un institut hospitalo-universitaire (IHU). Il est prévu que le centre soit spécialisé dans la lutte contre les maladies pulmonaires. Une annonce qui intervient dans le cadre du plan France 2030.
23 autres projets avaient été déposés à travers tout le pays. Finalement, celui qui était porté par le professeur Paul Hofman, responsable du laboratoire de pathologie clinique du CHU niçois (mais aussi à l’origine de la découverte d’un test de dépistage précoce du cancer du poumon), s’est démarqué. Il a été baptisé “RespirERA”.
Une enveloppe de 20 millions d’euros de l’État
Actuellement, sept établissements de ce type existent dans l’Hexagone, et à terme, six de plus verront le jour, en comptant celui à venir sur la Côte d’Azur. Afin de le financer, Christian Estrosi a expliqué que l’État fournirait une aide de “20 millions d’euros”. Une enveloppe à laquelle pourront s’ajouter des coups de pouce des collectivités locales : la Région, le Département, la Métropole et la Ville.
Il n’est pas non plus à exclure des partenariats publics-privés pour lever des fonds, par exemple avec des entreprises de pharmacologie, des acteurs de la biotech et des start-up.
Il serait sans doute installé sur le site du centre hospitalier universitaire, mais on ne sait pas encore exactement quand.
Objectif, mutualiser les compétences
Le but premier de cet IHU est de centraliser les compétences. Il regroupera ainsi une quinzaine de laboratoires de recherche, et environ 600 personnes y travailleront. On retrouvera des organismes locaux, mais aussi les équipes du CNRS, sans oublier l’université Côte d’Azur et Lenval.
Les objectifs du centre seront triples, à savoir faciliter la prise en charge des patients, faire de la recherche fondamentale afin de découvrir de nouveaux traitements, tout en prônant la pédagogie et la prévention.
L’IHU traitera les maladies liées à la pollution atmosphérique
Ce voulant être un “pôle d’excellence” et servir de “référence au niveau européen”, ce lieu sera donc à la pointe concernant les maladies respiratoires. Il traitera bien évidemment du cancer du poumon, mais aussi d’autres pathologies liées à la pollution atmosphérique ou au vieillissement de la population.
Le maire s’est réjoui “que l’excellence hospitalo-universitaire niçoise soit aujourd’hui reconnue à un tel niveau. Au-delà d’un label scientifique et médical, c’est aussi une reconnaissance de l’engagement de tout un territoire qui a soutenu cette candidature. Nous avons la chance d’avoir à Nice d’éminents professeurs”.