ÉDUCATION — « Notre motivation principale, et notre devoir, est de mener une espérance » soulignait ce lundi Christian Estrosi, à l'occasion de cette - pluvieuse - inauguration.
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Ces espoirs, c'est l'E2C (école de la deuxième chance) de Nice Côte d'Azur qui va pouvoir les porter à partir de cette semaine.
« On doit imaginer toutes les solutions possibles pour que chaque jeune qui intègre ce parcours puisse construire son projet professionnel et devenir autonome dans les meilleures conditions » a ajouté le maire en faisant tomber le rideau du nouvel établissement.
Comment va-t-il fonctionner ? Pour quels objectifs ? On fait le point.
Quelle mission ?
« Les écoles de la deuxième chance (E2C) permettent à des jeunes motivés, sans diplôme ni qualification professionnelle, d’intégrer une école dédiée à la construction de leur projet d’insertion sociale et professionnelle » définit l'Onisep.
Qui peut s'inscrire (et comment)?
Ces établissements accueillent des jeunes de moins de 26 ans qui sont sortis du système scolaire sans qualification et sans diplôme.
En 2018, il y avait environ 110.000 dans ce cas.
Pour entrer dans une E2C, « le seul critère de sélection est la motivation. »
Ces écoles procèdent à des entretiens individuels (ou avec un jury) pour détecter chez les candidats une réelle envie de s’engager.
Il est possible de s'inscrire tout au long de l’année : il faut alors prendre contact avec sa mission locale pour constituer un dossier de demande d’admission.
Comment est-ce que ça fonctionne ?
Ils proposent un parcours en trois volets : une remise à niveau des savoirs de base (français, maths, culture g,…), des stages en entreprise — qui représentent souvent la moitié du temps du parcours — et des activités diverses, culturelles et sportives.
« Le jeune est pleinement impliqué dans la conception de son parcours de formation et d'insertion professionnelle » détaille encore l'Onisep.
Selon le niveau du jeune et son projet, sa scolarité dans une E2C peut durer de 4 mois à deux ans. En moyenne, le parcours dure 6 mois et demi.
À la fin de son parcours, le stagiaire reçoit une « Attestation de compétences acquises. »
Ces établissement mettent également en place un « pôle social », pour trouver des solutions face aux problèmes de logement, de santé, de transport, de garde d’enfants, de surendettement.
Et après ?
Les E2C privilégient les sorties vers la formation qualifiante et en alternance (préparation d’un CAP, d’un bac professionnel). Le jeune peut néanmoins interrompre sa scolarité s’il trouve un emploi en cours de route.
École de la 2e chance Nice Côte d’Azur, première du département - 52, avenue Denis Séméria