Le maire de Nice a, sans surprise, été réélu ce vendredi 10 juillet président de la métropole Nice Côte d'Azur. Il était opposé à l'écolo Juliette Chesnel-Leroux et au RN Philippe Vardon.
MÉTROPOLE — 116 votes sur 130, c'est un réel plébiscite pour ce grand admirateur de Napoléon III. Confortable réélu maire de Nice fin juin, Christian Estrosi va également garder le fauteuil de patron de la métropole (49 communes, 540.000 habitants).
Son mandat de six ans commencera avec la gestion des conséquences immédiates de la crise sanitaire.
Son principal opposant au conseil municipal Philippe Vardon avait tapé fort pour lui ravir la place : "des impôts trop hauts, des moyens inégalement répartis entre les différentes communes, une liberté des maires confisquée…" Rien n'y a fait, le conseiller régional du Rassemblement national devra se contenter de 8 votes.
L'élue écolo Juliette Chesnel-Leroux (Nice Écologique) en aura engrangé six. Une élection "digne de Poutine" a critiqué l'ancien conseiller municipal PS Patrick Allemand.
Bon ben … voilà @cestrosi élu président de la #métropoleNCA #nice06 #nice avec 116 voix sur 130 pic.twitter.com/CSW0vK5RCW
— Stéphanie Gasiglia (@MissGasi) July 10, 2020
Dans sa première prise de parole, Christian Estrosi a taclé l'attitude de Paris pendant la crise sanitaire du Covid-19 : "L'État a été nu, nous devons en tirer toutes les conséquences."
"Nous avons été ensemble, mais seul, avec un État qui nous doit son aide mais qui nous a offert au mieux sa compassion"
"Il doit transférer aux collectivités tout ce qu’il ne sait pas ou plus faire sur les thèmes de l'environnement, la santé, l'aménagement ou la sécurité du quotidien. Nous maires sortants ou élus, nous avons été au rendez-vous."
Une agence d'attractivité va être créée, dirigée par le PDG des assurances Allianz Jacques Richier. Le vice-président en charge du tourisme, de l'économie, de l'industrie, de l'innovation organisera à ce poste stratégique la relance économique sur le territoire métropolitain.