Le député des Alpes-Maritimes se rendait ce matin auprès des habitants du Parc Robiony, "excédés parce qu’une villa est squattée depuis plusieurs semaines."
À Nice, la guerre de communication entre les clans Ciotti et Estrosi ne prend jamais de vacances. En ce 1er août, Eric Ciotti conviait les journalistes pour prendre à bras-le-corps la thématique des maisons squattées.
C'est depuis celle d'un retraité, près du centre-ville, qu'il a réclamé au maire de Nice d'agir. "Ce bâtiment doit immédiatement être fermé par la puissance publique" a-t-il noté sur place. "Je saisis le maire et le préfet pour qu’un arrêté de péril soit pris afin de murer cette maison. Il y a un risque d’incendie et les nuisances y sont très importantes."
Avant d'ajouter : "La loi ASAP n’est pas suffisante. Les sanctions contre les squatteurs doivent être beaucoup plus fortes avec une peine de prison ferme dissuasive comme je l’avais proposé il y a deux ans."
La réplique de la mairie ne s'est pas fait attendre.
"Celui qui se dit donc expert en matière de sécurité ne sait donc pas que ce qu’il vient de faire est illégal et s’appelle de la violation de domicile privé" a réagi le premier adjoint Anthony Borré, "monsieur logement" de Christian Estrosi.
"Nous accompagnons depuis plus d’un an la fille du propriétaire au plan judiciaire et psychologique."
Deuxième couche : "Nouvelle fake news : la maison n’est pas du tout en péril. Cher Éric Ciotti, puisque vous semblez vouloir vous rendre utile, changez les lois afin de donner plus de pouvoir aux maires."
Ce à quoi Auguste Vérola, vice-président du Département et suppléant de M. Ciotti, a vertement répondu : "Votre inaction depuis des mois est coupable. Malgré les nombreux appels, les riverains ne vous ont jamais vu. Vous refusez de voir le péril, vous vous rendez ainsi complice de cette situation !" L'été sera chaud…