Le Département des Alpes-Maritimes espère, à terme, pouvoir couvrir une centaine de villages, soit environ un sur deux.
Installer des caméras de vidéoprotection dans les petites communes c'est bien, disposer d'agents pour consulter les images 24/7, c'est encore mieux. Mais c'est très loin d'être dans les moyens de chacun des villages maralpins, contrairement aux grandes villes.
Nice fait figure de modèle en la matière, avec son CSU pilotant 4 000 objectifs dernier cri. Cannes en mobilise 829, soit une pour 90 habitants.
Le 6 octobre, les élus du département ont voté une délibération défendue par Éric Ciotti (Les Républicains) qui propose une solution concrète à ce sujet : la mutualisation des moyens.
En clair, l'idée serait de signer une convention permettant de relier les caméras des différentes communes jusqu'au siège de la collectivité, dans la Plaine du Var. Ce "super CSU" serait logé dans des équipements existants, même si aucun calendrier précis n'a pour l'heure était dévoilé.
Certes, la vidéosurveillance est surtout utile pour l'élucidation des affaires, la justice multipliant les saisies d'images. Mais, défend le président de la commission des finances, le système est dissuasif si les délinquants se savent observés en permanence.