La capitale départementale détient l'un des parcs de vidéoprotection parmi les plus développés de France.
On n'y prête pas toujours attention, mais à Nice, les caméras de vidéoprotection veillent partout. Sur les grandes avenues, devant les salles de spectacle, dans les transports en commun…
En 2008, la mairie en comptait 280. Concentrées sur les axes de circulation, elles ne répondaient, pour beaucoup, qu'à des obligations légales (surveillance des tunnels, etc). Depuis, des objectifs ultra-perfectionnés ont été livrés partout.
Si bien qu'en cette rentrée 2022, la capitale départementale est surveillée par près de 4.000 yeux numériques.
Combien y'a-t-il de nouvelles caméras chaque année dans notre espace public ? On a fait le point ce vendredi 23 septembre avec Véronique Borré, directrice générale adjointe à la Ville et cheffe de l'Agence de gestion des risques métropolitaine.
"Le nombre de nouveaux objectifs est très aléatoire d'une année sur l'autre. Si on prend 2020, il y a eu 400 nouvelles caméras en quelques semaines".
Dans la foulée de l'attentat de Notre-Dame, des bornes d'appel d'urgence ont été posées un peu partout à Nice, chacune étant surmontée d'une caméra.
"On en implante chaque année suivant les besoins. Certaines sont remplacées pour avoir du meilleur matériel. Il n'y a en presque plus aucune qui date de 2008 par exemple".
"Et puis il y a les nouvelles implantations. Cette année, on en compte environ 60" explique encore Véronique Borré.
Tout est très encadré. Le dispositif de vidéoprotection est évalué par la CNIL, mais aussi par une commission départementale où siège des magistrats et où la préfecture des Alpes-Maritimes garde un oeil.
De même, chaque agent qui a accès aux images au Centre de supervision urbain (CSU) doit avoir reçu une habilitation particulière.
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