Les dispositifs de lutte contre la propagation de la Covid-19 à Monaco sont renforcées. "L'évolution de la situation sanitaire se dégrade, notamment dans les Alpes-Maritimes, et il nous est apparu nécessaire d'adapter les mesures actuellement en vigueur en Principauté", a ainsi expliqué le conseiller de gouvernement-ministre de l'Intérieur, Patrice Cellario chez Monaco-Info.
"On constate une augmentation du taux d'incidence, ce qui nous amène à prendre des mesures complémentaires."
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Même si les indicateurs incitent à la prudence, il rappelle toutefois que "(celui de) Monaco est deux fois moins important" que dans notre département, "alors même que la Principauté réalise deux fois plus de tests…"
Ainsi, "nous avons décidé de limiter l'accès des restaurants aux personnes qui résident, travaillent ou séjournent dans les hôtels de la Principauté à compter du samedi 2 janvier au soir (à 19h, ndlr)" annonce-t-il ce mercredi 30 décembre.
[#Mesures]
A compter du 2 janvier, le Gouvernement Princier va limiter l’accès à ses restaurants aux seules personnes justifiant d’une résidence ou d’un travail à Monaco. pic.twitter.com/QWZ7wBtVTZ
— Gouvernement Monaco (@GvtMonaco) December 30, 2020
Tout en soulignant que "depuis le 19 décembre dernier, un dispositif de réservation a été mis en place pour les restaurateurs. À l'occasion de cette réservation, le restaurateur devra s'enquérir de la conformité du client à ces dispositions."
Évidemment, un justificatif sera demandé.
Dans les Alpes-Maritimes, la situation reste tendue, alors que la campagne de vaccination a commencé ce matin à Nice. Un couvre-feu dès 18 heures (au lieu de 20 h dans le reste de la France) devrait être appliqué le 2 janvier, une nouvelle restriction contre laquelle plusieurs maires de la Côte d'Azur se sont révoltés.
À l'issue d'un Conseil local de Santé convoqué lundi 28 décembre, le maire Christian Estrosi avait réclamé que Monaco applique de nouvelles restrictions contre le virus, ou que soient interdites les "allées et venues entre (les deux pays) hors certificat de travail", voulant ainsi empêcher "les déplacements de confort".