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Plusieurs acteurs institutionnels et culturels étaient réunis jeudi 23 septembre pour évoquer le passage du 109 en "tiers lieu", qui lui permettra concrètement de réunir de nouveaux financements privés et publics.
"L’histoire du 109 a été mouvementée, et pour cause : un lieu comme celui-ci, il a fallu l’inventer : nous avons tenté plusieurs choses, plusieurs formes" entame Christian Estrosi.

Initié par le maire de Nice en septembre 2008, cette structure de Saint-Roch (Nice Est) est devenue en l'espace de treize ans un lieu de création inscrit dans le mouvement des Nouveaux territoires de l’Art.
"Ouvert à tous les publics et à toutes les populations, il est aujourd'hui une fabrique culturelle essentielle dans le paysage culturel niçois" avance encore l'édile. Dans les faits, il a longtemps tâtonné sans, pour l'instant, avoir pu prendre une forme très convaincante.
En trois ans, le 109 "a connu un succès grandissant autour de manifestations importantes telles qu’Éclairage Public ou de grandes expositions comme celles de 2019 autour de Ben (qui avait réuni 100.000 visiteurs au total, NDLR)" rappelle le maire.
De nouveaux acteurs comme Panda Events, Whole Street, La Bande Passante, le CIRM (Centre national de création musicale), l'Université Côte d’Azur, ou encore la Compagnie Gorgomar vont également devenir à leur tour résidents du site.
"Le 109, aux côtés des Studios de la Victorine, occupera une place prépondérante dans la démarche de candidature de Nice au titre de Capitale Européenne de la Culture pour 2028"
Christian Estrosi, maire de Nice

Nous interrogions l'adjoint à la Culture Robert Roux en mai dernier sur ce grand projet. "C'est une idée fantastique. La belle était assoupie depuis quelques années. Il n'y a pas eu de projets, il ne s'y passait plus grand-chose. Depuis deux ou trois ans, le 109 est devenu quelque chose d'hyperactif" vantait-il.
"Toute la jeune création artistique niçoise a pu s'exposer et montrer ce qu'elle savait faire. (…) On a une concentration d'énergies dans des domaines complètement différents. Nous allons atteindre notre objectif : en faire un lieu de fertilisation croisée de la culture"
Qu'apportera réellement cette transition en tiers-lieu ?
"Cela va principalement nous permettre d'y accueillir des investisseurs privés, aux côtés de la DRAC, de la Région, de l'État. Il va y avoir des nouveaux moyens considérables !"
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