Lignes d’Azur, la régie des transports en commun de la métropole niçoise, met en place un plan de lutte contre la fraude, dans ses tramways et bus.
Bien que le taux de fraude à Nice soit "l'un des plus bas en France" d'après la collectivité, estimé entre 10 et 20 %, cela représente un coût annuel de 5 millions d'euros. Pour remédier à cela, la régie a recruté des agents supplémentaires au sein du Groupe de Sécurité Contrôle Transport (GSCT).
Les effectifs passeront ainsi de 54 à 71 d'ici la fin de l'année, permettant d'étendre les horaires de vigilance. Des brigades spécifiques pour la nuit ont été créées afin d'assurer des contrôles continus jusqu'à la toute fin du service, ainsi qu'entre 5 et 6 heures du matin, tel que l'annonçait à Nice-Presse le président de Lignes d'Azur, Gaël Nofri le 20 septembre.
Les nouveaux employés auront aussi pour mission de lutter contre les vols à la tire, qui se multiplient. Le président de la Métropole Nice-Côte d'Azur, Christian Estrosi, souligne que leur présence permettra de réduire la violence et d'améliorer la sécurité, même s'il dément toute progression des agressions sur notre territoire.
L'objectif est d'atteindre un niveau zéro de délinquance et de resquillage dans les transports en commun. Plusieurs dispositifs existent déjà, notamment les caméras reliées au centre de supervision urbain du quartier de la Libération, depuis des années maintenant.