Les derniers chiffres locaux du ministère de l'Intérieur attestent d'une forme hausse des vols et des agressions dans les transports publics des Alpes-Maritimes.
"Intéressons-nous aux suites qui sont données aux interpellations des contrevenants. Les pickpockets, par exemple, peuvent être arrêtés 40 fois au cours de la saison, et revenir voler continuellement, parce qu'ils ne sont pas sanctionnés par la justice ! Dès lors, que faire ?" C'est la question que pose Gaël Nofri, le président de Lignes d'Azur, dans Nice-Presse le 20 septembre.
Le patron de la régie des transports métropolitains niçois (les bus et tramways) indique avoir donné des consignes aux contrôleurs pour qu'ils agissent également sur la sécurisation, aux côtés des polices nationale et municipale.
Le préfet interpellé
"Nous avons recruté un tiers d'effectifs en plus pour le Groupe de Sécurité Contrôle Transport (GSCT)" pose-t-il dans nos colonnes. "Cela nous permet d'être plus présents la journée, mais aussi de créer une brigade de nuit, essentiellement dans les rames du tramway".
Un observatoire est créé pour identifier les points du réseau où le plus de fraude et de délits sont constatés. Le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez sera avisé par courrier dans les jours prochains de ce phénomène des bandes récidivistes de voleurs à la tire.