Lors de sa première visite officielle à Versailles, le nouveau ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a placé au cœur de son action la « sécurité du quotidien » et la poursuite de la « guerre contre les narcotrafiquants », affirmant vouloir répondre aux attentes prioritaires des Français. Il aura fort à faire en Provence-Alpes-Côte d’Azur, face au narcoterrorisme.
« Les priorités, ce sont celles qui intéressent nos concitoyens : restaurer la sécurité du quotidien », a expliqué le ministre à la presse, avant d’ajouter : « On va poursuivre cette guerre contre les narcotrafiquants. C’est vraiment une priorité extrêmement forte ». L’ancien préfet de police de Paris s’exprimait depuis le groupement de gendarmerie départementale des Yvelines, où il effectuait son premier déplacement.
Accompagné de Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès de lui, Laurent Nuñez a choisi de se rendre dans les Yvelines pour échanger avec les forces de l’ordre et les secours : des gendarmes à Versailles, puis des policiers à Saint-Quentin-en-Yvelines, avant une rencontre avec les pompiers du centre d’incendie et de secours de Montigny-le-Bretonneux.
Laurent Nuñez promet une action ferme pour renforcer la sécurité du quotidien
« Je n’oublie pas que comme ministre de l’Intérieur, la sécurité, c’est aussi la sécurité civile. Je veux saluer également le travail de nos sapeurs-pompiers sur l’ensemble du territoire national, les marins-pompiers à Marseille et les militaires de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris », a-t-il déclaré, rendant hommage à l’ensemble des services de secours.
Le ministre a également exprimé sa fierté d’avoir été nommé à la tête du ministère : « Je suis très fier et très honoré d’avoir été nommé ministre de l’Intérieur pour assurer la protection et la sécurité de nos concitoyens ».
Âgé de 61 ans, Laurent Nuñez a été désigné dimanche par le Premier ministre Sébastien Lecornu pour devenir « le premier flic de France ». Un poste qu’il connaît bien, ayant occupé depuis 2022 les fonctions de préfet de police de Paris.
Lors de sa prise de fonction, il a indiqué avoir « été interpellé » dès sa nomination par « des organisations syndicales de la police nationale sur le renforcement de la filière judiciaire, la filière investigation ».
« Bruno Retailleau avait travaillé en ce sens et je vais évidemment immédiatement me saisir de ce dossier. Je sais qu’il y a une attente extrêmement forte des policiers, je l’ai vécu moi-même comme préfet de police », a-t-il précisé.
Avec AFP



