À Nice, on devrait trouver de plus en plus de places et de rues rendant hommage aux grandes dames de l'Histoire. L'espace public est encore largement dominé par les hommes…
Il va y avoir du changement dans nos rues à Nice. Et tant mieux !
Lors de la dernière séance du conseil municipal le 14 avril, de nouvelles dénominations ont été acceptées pour les artères et les espaces publics de la ville.
L’une des allées de la Promenade du Paillon portera désormais le patronyme de Jules Isaac, ancien historien juif de renom, qui enseigna l’Histoire au lycée Masséna au début des années 1900.
Richard Scoffier, mort en 2022, sera lui salué au centre Animanice de la Madeleine qui sera renommé en son honneur, tout comme le stade situé au forum Nice Nord, qui sera baptisé André Donati, alias Dédé. Ce dernier est une figure du football local, passé entre autres par l’ASPTT Nice et l’OGC Nice, où il a occupé le rôle d’entraîneur, responsable des jeunes, secrétaire général de l’association ou encore administrateur…
Estrosi veut aller plus vite
Le maire Christian Estrosi a exprimé vendredi sa volonté "d’identifier dans un avenir proche plus de femmes ayant un lien d’abord avec Nice, puis avec l’Histoire, la science, la culture, le monde sportif".
Ainsi, l’avenue Regina deviendra la rue Elisabeth II. La ruelle située le long du fameux bâtiment du même nom rendra hommage à la reine décédée le 8 septembre 2022.
La capitale des Alpes-Maritime avait honoré sa mémoire le lendemain sur la Prom'. Une décision prise également pour rappeler les liens historiques qui unissent Nice et le Royaume-Uni.
Deux autres rues bientôt avec des noms de femmes illustres
Ce n’est pas tout car le projet est aussi de proposer prochainement deux rues, Mylène Demongeot et Muriel Marland-Militello. L’ancienne actrice et l’emblématique députée niçoise nous sont mortes en 2022 et 2021.
En mars dernier, notre cité a décidé de renommer l'une de ses rues en l’honneur de Clarissa Jean-Philippe.
La policière municipale était l’une des victimes du terroriste Amedy Coulibaly, en janvier 2015.
Pour rappel, l'hommage à l'avocate Gisèle Halimi avait finalement été refusé par les élus l'été dernier.
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