Le Medef estime à plus d’un milliard d’euros les dégâts pour les entreprises. Et en Région Sud ?
Jusqu'à présent, la Côte d'Azur a été relativement épargnée par les violences, concentrées, avant tout, en région francilienne. Nice a connu deux attaques de commissariats, au mortier, le 27 juin. Elles n'ont causé ni blessé, ni dégâts majeurs.
Les soirs d'émeutes ont engendré des incidents ciblés. Dans la nuit de samedi à dimanche, les heures les plus agitées dans le pays niçois, on a dénombré 33 interpellations et un commerce vandalisé. Pas davantage, contrairement à Marseille, qui a regretté de nombreux pillages.
Facture salée à Marseille
"La région Sud n’a pas été exemptée de dégâts, mais ils sont concentrés. Sur les 140.000 commerces, environ 1.000 ont été impactés, dont 400 au centre-ville" de la cité phocéenne, rend compte le comité régional du tourisme local, par la voix de son président, François de Canson. Là-bas, les dégâts sont estimés à 100 millions d'euros…
Dix millions ont été débloqués pour répondre à l’urgence. Cinq par la Métropole Aix-Marseille et autant par le conseil régional de Renaud Muselier : ils permettront d’apporter une aide immédiate de 10.000 euros à chaque commerçant
Pour ce qui concerne les réservations : "pour l’heure, l’impact est concentré là où les dégâts ont été les plus importants. Nous observons un tassement dans les lieux les plus touchés donc les plus médiatisés. Dans le reste de la région, nous ne notons aucune (baisse) pour le moment".
"Cette image donnée partout dans le monde, ce n’est pas la France ! Ce n’est pas nous !"
Selon la fédération des Entreprises du Voyage, au moins une réservation sur 10 a été annulée depuis le début des troubles.
Les chiffres clés
Le ministère de l’Intérieur a comptabilisé, depuis la nuit du 27 au 28 juin et jusqu’à la nuit du 3 au 4 juillet, 12.202 incendies de poubelles et 5.892 de voitures.
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