Si les entreprises ont prévu d’embaucher cette année, certains secteurs rencontrent des difficultés pour trouver des candidats, notamment pour une vingtaine d’entre eux.
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C'est une excellente nouvelle pour toutes les personnes en recherche de travail. Dans sa dernière édition de son rapport sur les besoins en main-d’œuvre des entreprises, Pôle Emploi a observé des intentions d’embauches toujours plus hautes.
En 2023, les sociétés ont prévu de recruter 3,04 millions d’employés, soit un peu moins qu’en 2022 (-0,2%). Cette courbe est d’ailleurs principalement entretenue par les petites entreprises (71%), avec surtout des CDI à la clé (72%).
Néanmoins, tous les secteurs ne sont pas égaux face aux difficultés pour trouver les bons candidats. Ainsi, si l’hôtellerie-restauration (+29.900 projets) et la réparation - commerce automobile (+4.000 projets) cherchent à engager, d’autres domaines ont des ambitions de recrutement, mais elles ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins.
Couvreurs, zingueurs et aides à domicile
20 professions embauchant massivement connaissent des complications, et sont donc susceptibles d’offrir plus de chances de trouver un job, si vous avez les compétences requises.
En numéro 1, les couvreurs-zingueurs (taux de difficulté 87%, 12.820 postes), mais nous avons aussi pêle-mêle : les aides à domicile et ménagère (84,5%, 87.780), techniciens médicaux et préparateurs (81,6%, 14.980), plombiers, chauffagistes qualifiés (81,2%, 22.130) ou encore les conducteurs de transport en commun sur route (80,5%, 17.650).
On recherche des maçons, plâtriers et carreleurs
Enfin, ces métiers engagent de manière conséquente, tout en ayant un peu moins de problèmes à garnir leurs rangs : maçons, plâtriers, carreleurs qualifiés (77,6%, 29.330 projets), coiffeurs, esthéticiens, hydrothérapeutes (77,4%, 26.230), menuisiers, ouvriers de l'agencement et de l'isolation (78,7%, 17.930), mais aussi mécaniciens et électroniciens de véhicules (76,5%, 16.580).
Pour expliquer cette situation, les chasseurs de tête indiquent principalement être confrontés à un nombre insuffisant de candidats (85% ; -1,2 point par rapport à 2022). Les conditions de travail (37% ; +3,8 points sur un an) et un déficit d’image (23%, un chiffre stable) sont également des facteurs justifiant ces difficultés.