Il abrite aujourd'hui une superette et un restaurant. Vous marchez devant sans peut-être le remarquer. Pourtant, en son temps, l'imposant immeuble situé au 7 avenue Thiers était loin de passer inaperçu.
Avec son architecture Belle Epoque, l'édifice de cinq étages est un vestige du passé niçois. Un temps où la clientèle huppée déambulait dans les rues de la cité des Anges, croisant chevaux et calèches.
Ce bâtiment à l'angle arrondi coiffé d'une coupole abrite aujourd'hui des logements et commerces qui ne laissent aucunement transparaître son passé hôtelier.
Car bien avant les appartements d'aujourd'hui, les murs renfermaient les chambres du Cécil Hotel.
Erigée en 1899, soit 14 ans avant le célèbre Negresco, la bâtisse doit sa beauté à l'architecte suisse Louis Ferdinand Auguste Challand.
Une construction effectuée à la demande de Georges Marquet, un influent homme d'affaires belge et député, propriétaire de plusieurs hôtels de luxe.
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Ce nouvel établissement fait alors concurrence à l'Excelsior Régina Palace (1897-1935) mais aussi à l'actuel Boscolo Exedra, alors nommé Hôtel du Rhin, ouvert en 1913 et encore en activité.
En 1979, le palace a définitivement fermé ses portes avant de devenir un immeuble d'habitations.
Un destin qui n'est pas aussi funeste que celui du Ruhl, bâti en 1909 et remplacé en 1970 par le Méridien, mais qui plonge toutefois son activité prestigieuse d'antan dans l'anonymat.