En Provence-​Alpes-​Côte d'Azur, la hausse des températures sera plus importante que dans le reste de la France

D'après les prévi­sions de Météo-​France, les tempé­ra­tures en Région Sud vont grimper plus haut que le reste du pays dans les années à venir. Conséquence directe du changement climatique.

Mardi, l'Insee a présenté une étude basée sur des projec­tions de Météo-​France. Celle-​ci porte sur les futures tempé­ra­tures en métropole. Et si les chiffres évoqués par l'institution spécia­lisée dans les statis­tiques se révèlent exacts, les habitants de Provence-​Alpes-​Côte d'Azur doivent se préparer à encaisser de fortes hausses.

En effet, selon les données récoltées, le Sud-​Est subira l'augmentation la plus impor­tante de France métro­po­li­taine, d'après des prédic­tions allant de 2021 à 2050. Alors que la moyenne dans l'Hexagone serait de +1,3 degré par rapport à la période de référence (1976-​2005), notre région pourrait connaître une progression de 1,8 degré.

Les Alpes plus impactées que le littoral

L'organisme est même plus précis en indiquant que le secteur alpin devrait être plus touché (+1,9 degré) que le littoral méditer­ranéen (+1,6 degré pour les Bouches-du-Rhône).

Le thermo­mètre affichera réguliè­rement plus de 35 degrés sur notre terri­toire, soit bien plus que dans le reste du pays. À titre d'exemple, si aucun dépar­tement n'avait connu plus de 10 jours de grosses chaleurs par an entre 1976 et 2005, 5% de la population française vivrait ce phénomène de 2021 à 2050. Un pourcentage qui grimpe à 39% dans le Vaucluse, 20% dans les Alpes-​de-​Haute-​Provence ou encore 15% dans le Var.

Et les tempé­ra­tures ne devraient pas chuter une fois le soleil couché. Les fameuses nuits tropi­cales, lorsque le baromètre ne descend pas en dessous de 20 degrés de moyenne, touche­raient dans les années à venir bien plus de résidents de Provence-​Alpes-​Côte d'Azur.

Plus d'habitants touchés par les nuits tropicales 

L'été, 79% de la population de notre région serait exposée à au moins 30 chaudes soirées, soit une sur trois. Un taux qui n'était "que" de 35% lors de la première période observée. Le terri­toire frappé est lui aussi plus vaste, de 6 à 24%. Les zones les plus affectées se situent princi­pa­lement sur la bande littorale et dans la vallée du Rhône.

Or, il faut rappeler que ces nuits tropi­cales sont suscep­tibles d'engendrer ou de renforcer les problèmes de santé, surtout pour les personnes les plus fragiles. Comme lors de chaque saison estivale, l'hydratation, le repos et la protection vis-​à-​vis des rayons du soleil sont les meilleurs moyens de réduire les risques sanitaires. 

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