Monaco joue son avenir européen mardi soir face au FC Barcelone dans un cinquième match décisif des quarts de finale de l’Euroligue. Une victoire à domicile ouvrirait les portes du Final Four d’Abou Dhabi, objectif prioritaire du club princier cette saison.
Monaco face à son destin européen dans un match 5 crucial
Battu à deux reprises la semaine dernière en Catalogne (100-89 puis 79-72), Monaco n’a plus le choix : il faudra battre le FC Barcelone sur son parquet de Gaston-Médecin pour prolonger son aventure européenne. Une place au prestigieux Final Four, organisé à Abou Dhabi le 23 mai, est en jeu.
« Ce sont nos quatrièmes play-offs consécutifs, pour autant de matchs 5. J’aurais préféré que ça se passe autrement », confie Oleksiy Yefimov, le directeur général du club, frustré par les deux occasions manquées d’achever la série.
Vendredi, après un match tendu, les Monégasques ont manqué leur chance. « On n’a pas exécuté correctement nos plans et on a raté des tirs cruciaux alors qu’on était devant », a regretté l’entraîneur Vassilis Spanoulis, après la défaite du match 4.
Une rencontre à haute pression sur le Rocher
Comme lors des deux précédentes saisons, Monaco joue ce match décisif à domicile. En 2023, la Roca Team avait validé son billet face à Tel-Aviv. En 2024, Fenerbahçe l’avait stoppée. Cette fois encore, tout se jouera sur quarante minutes brûlantes.
« On s’est battu toute la saison pour jouer ce match à domicile. Si on me propose ça chaque année, je signe sans hésiter », affirme Spanoulis. Pour le technicien grec, la clef résidera dans le calme et la maîtrise de ses joueurs.
Le président du club, Aleksey Fedoricsev, l’a bien compris. Malgré un état de santé fragile, il est venu lundi à l’entraînement, masque de protection sur le visage, pour rappeler à tous l’importance de ce rendez-vous dans le développement du club.
Expérience, cohésion et mental : les clés de la victoire
« Il y a de la pression, c’est certain. Mais la plupart des joueurs ont déjà vécu ces moments », rassure Yefimov. Daniel Theis, arrivé récemment, apporte également de la solidité dans ce contexte intense. Et l’expérience de Spanoulis en tant qu’ancien joueur star de l’Euroligue est un atout certain.
« Il ne faut pas avoir peur de perdre. C’est un match de basket, avec un plan à exécuter », insiste Spanoulis, qui veut voir ses hommes rester concentrés, peu importe le score. « Ne jamais arrêter de se battre, toujours y croire. C’est ainsi que les bonnes choses arrivent », martèle-t-il.
Une performance collective attendue autour de Mike James
Mike James, capitaine emblématique, sera très attendu. Lors du premier match remporté par Monaco (97-80), il avait été déterminant avec Daniel Theis. D’autres joueurs ont aussi brillé, comme Alpha Diallo, Mam Jaiteh, Matthew Strazel ou Terry Tarpey, ce dernier souvent utilisé comme « facteur X ».
« C’est un match pour toute l’équipe, pas uniquement pour Mike », insiste Yefimov. Il attend un engagement total, une rigueur tactique et surtout une gestion parfaite des émotions : « Le match se gagnera sur le combat », conclut-il.
En cas de qualification, Monaco retrouverait le dernier carré de l’Euroligue pour la deuxième fois de son histoire. Mais la direction reste prudente : « Ce serait un grand succès, mais il ne faudra pas le fêter trop longtemps : d’autres objectifs nous attendent ».



