Certains produits du quotidien vont-ils manquer dans nos rayons dans les prochaines semaines ? Avec les conflits à l'étranger mais aussi les fortes chaleurs, nous pourrions manquer d'huile, de moutarde, ou encore de farine. Alors que la liste des denrées concernées s'allonge, on récapitule ensemble les points chauds.
Blé, farine et sarrasin
Conséquence directe de la guerre à l'Est de l'Europe : le blé fait l'objet d'un conflit sur les marchés mondiaux. L’Ukraine et la Russie représentent ensemble près d’un quart de l’approvisionnement global… La FNSEA, la fédération française des syndicats d’exploitants agricoles alerte donc sur un risque de pénurie.
Dans notre pays, c'est la sécheresse qui est ravageuse. Les prix devraient, sans étonnement, grimper en conséquence.
L’Inde, deuxième producteur mondial de blé après la Chine, annonçait le 7 juillet qu’elle compte imposer de nouvelles restrictions sur les exportations de farine, histoire de protéger son marché intérieur.
Les galettes de sarrasin pourraient manquer, provenant pour un tiers d’Ukraine.
Huile, pain…
Aura-t-on assez de semences l'année prochaine ? Là encore, l'Ukraine en est un acteur majeur. Elles pourraient donc se raréfier, alors qu'elles sont commercialisées pour donner les blés, maïs, tournesols et luzernes, vendus pour faire du pain, de l’alimentation pour bétail ou de l’huile.
Moutarde
Certains supermarchés en ont déjà manqué. Et le prix de la moutarde a déjà augmenté de près de 10%. Le conflit ukrainien mais aussi la sécheresse au Canada ont frappé un grand coup dans ce secteur. 80% des graines nécessaires à sa confection importées par la France viennent d'Amérique du Nord. L'Ukraine n'en exporte quasiment plus. La Russie aimerait compenser, mais elle est sanctionnée par un embargo.
Huile de tournesol
Pour les mêmes raisons, il y a un danger concernant l'huile de tournesol. 80% des exportations mondiales de ce produit proviennent de Russie et d'Ukraine.
Conséquence indirecte : sont concernés les produits à base de panure, la margarine, les frites, les chips, des sauces, des pâtes à tartes…
Le houmous devrait se raréfier dans les rayons, de même que le foie gras, ce dernier ayant été impacté aussi par un épisode de grippe aviaire.
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