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"Le sport mérite une politique ambitieuse" fait valoir le Département.
La grosse facture en a fait fuir plus d'un. Les Vosges, la Meurthe-et-Moselle, l'Indre-et-Loire, le Lot-et-Garonne, la Creuse, la Haute-Loire et la Haute-Vienne, la Loire-Atlantique, les Côtes-d'Armor, l'Orne… Tous ces Conseils départementaux ont dit niet à l'accueil de la flamme olympique sur leur territoire.
En cause, l'important chèque réclamé aux contribuables : 150.000 euros, 180.000 avec les taxes. "Si l'administré lambda apprend qu'on paye ça uniquement pour le passage de la flamme, c'est juste impossible!" raconte par exemple Sylvie Giner, la vice-présidente du département d'Indre-et-Loire, sur France Bleu.
"Le problème ce n'est pas le passage de la flamme mais le montant qui est demandé", explique Brigitte Renaud, vice-présidente de la Haute-Loire. "C'est disproportionné!"
Une somme rondelette qui n'a pas rebuté notre Département, espérant des retombées variées (économiques, d'image…).
Ce mardi 28 juin, son président Charles Ange Ginésy signait la Convention entre le CD06 et le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques Paris 2024 pour le passage de la flamme olympique chez nous : c'est un "symbole de notre engagement en faveur du mouvement olympique. (…) Le sport mérite une politique ambitieuse, qui contribue à l’attractivité de notre territoire par de grands évènements nationaux et mondiaux, mais aussi à sa préservation et sa mise en valeur, pour faire profiter à tous de notre formidable patrimoine naturel."
Le parcours précis du relais de la flamme dans les A-M, en cours de construction, sera dévoilé dans les prochains mois.
Le Conseil départemental des Alpes-Maritimes alloue également chaque année 100.000 euros au comité olympique, au titre d'une subvention.
Pourquoi est-ce si cher ?
S'expliquant sur la polémique liée au coût de l'accueil, le comité d'organisation Paris 2024, assure que la somme ne couvre même pas tous les frais : "elle paye une partie de ce que nécessite chaque journée du passage de la flamme : c'est de la logistique, de la signalétique, des relayeurs, des animations…"
"On ne demande pas aux territoires d'assurer la totalité du coût d'accueil. Ils y contribuent pour partie. La majorité est absorbée par nos partenaires privés."