C'est un très mauvais cadeau pour les usagers. À l'approche de Noël, une grève SNCF menace le bon déroulement des voyages. Face aux différents préavis, peut-on espérer avoir des trains ?
Sous le sapin, l'emballage ne fait pas rêver, pas plus que le contenu. Les syndicats CGT, SUD, FO et Unsa ont décidé de faire grève le premier week-end des vacances d'hiver.
Dès vendredi 17 décembre, le trafic pourrait être fortement perturbé, jusqu'à dimanche.
Les salariés réclament une amélioration des conditions de travail mais également une revalorisation salariale et une "prime Covid".
Le Sud-Est sera notamment impacté sur les grandes lignes occupées par les TGV et les Intercités entre Bordeaux et Marseille.
"On a un contentieux avec la SNCF. Depuis deux ans, on bosse en pleine période Covid et on n'a pas eu de prime. Ce contentieux s'est transformé en colère" a expliqué Fabien Villedieu, délégué syndical sud-Rail, au micro de RTL.
Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, n'a pas caché son agacement.
"La prise en otage de ceux qui partent en vacances, et qui ont travaillé toute l'année, au moment où nous avons fait des tarifs spéciaux, je l'ai un peu en travers" a-t-il déclaré au micro de BFM Côte d'Azur mardi 14 décembre.
Négociations en cours
Le ministre délégué aux transports, Jean-Baptiste Djebbari a fait savoir qu'une fin de conflit pouvait se dessiner d'ici la fin de journée.
"Nous en saurons plus mais il y aura plus d'un train sur deux" a-t-il assuré ce mercredi 15 décembre sur RMC tout en lançant un appel à la "responsabilité" aux grévistes.
Tout en rappelant :"Depuis 2017, on a repris 35 milliards de dettes à la SCNF. On investit comme jamais dans le réseau ferroviaire. On a relancé les petites lignes, les lignes de train de nuit".