Au cours d'une cérémonie présidée par le Premier ministre Jean Castex, la Nation a rendu hommage aux trois victimes de l'attaque de Notre-Dame. Voici l'essentiel à retenir du discours du maire de Nice Christian Estrosi.
[COMPTE-RENDU] "C’est bien une guerre contre tout ce que nous sommes qu’ils ont choisi de mener". Résolu, Christian Estrosi a une nouvelle fois martelé ce matin qu'il compte bien être de ceux qui vont mener la lutte contre le terrorisme islamiste qui nous frappe.
"En ôtant la vie de nos trois paroissiens avec tant de barbarie, après avoir tué avec la même sauvagerie Samuel Paty (…) devant une école de la République, nous devons le constater : ce sont les symboles de notre pays, de notre civilisation, de notre culture qu’ils ont choisi de frapper" a-t-il souligné ce samedi 7 novembre, depuis l'hommage national rendu à Nice en hommage des victimes de l'attentat de Notre-Dame, commis le 29 octobre dernier.
Avant de marteler : "Comme pour toute guerre qu’on nous déclare, nous devons entrer en résistance."
Le maire de Nice a ensuite égrené les piliers de cette résistance : "l'unité", la "fermeté" et le "soutien total à nos soldats et policiers".
"La France est riche de femmes et d’hommes infiniment différents. Sachons respecter ceux qui la respectent, ceux qui l’aiment, ceux qui veulent y vivre en paix, de toutes origines, de toutes confessions, de toutes opinions. Ils sont infiniment plus nombreux que ceux qui la haïssent."
L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy a également réaffirmé que "nous avons maintenant besoin, non pas seulement d’un hommage, mais aussi de moyens forts, opérationnels, immédiats pour mettre un terme à cette menace, à ces actes barbares."
Pour conclure : "En somme, c’est une volonté politique forte que nous espérons", tout en soulignant "la fermeté" affichée par le gouvernement.

L'hommage
"Je veux partager avec vous cette belle journée et vous dire sous ce ciel niçois que vous aimiez tant, à quel point aujourd’hui vous nous manquez" a déclaré en début de discours Christian Estrosi. "Aujourd’hui c’est la France entière qui se tourne vers vous pour vous saluer une dernière fois", a-t-il dit, avant de dire quelques mots pour chacune des trois victimes.
Nadine, qui trouvait "toujours la force de rire et le talent d’émouvoir le public fervent du théâtre Phoenix"
Vincent, "exemple de l’engagement que l’on peut avoir au service de chacun."
Simone, qui a "tant montré son amour inconditionnel de la France et de Nice."