"Derrière leur militantisme, on voit, en fait, une démarche d'attaque contre Israël" dénonce ce vendredi le premier adjoint au maire de Nice.
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"Nous sommes très contrariés par les drapeaux israéliens arborés sur la façade de l’Hôtel de ville ou sur la Tour Bellanda". Cette semaine, le Collectif citoyen 06, une association écologiste niçoise, dénonçait le soutien à Israël témoigné par la municipalité de Christian Estrosi.
"N’oublions pas que ce soutien unilatéral aux Israéliens, à l’heure où Tsahal, l’armée de l’État d’Israël, étouffe et bombarde le peuple palestinien, pourrait générer une montée de l’antisémitisme dans notre pays, dans nos villes, et à Nice en particulier" poursuivait le CC06.
"De nombreux quartiers niçois abritent d’importantes populations sensibles (sic) et concernées par la cause palestinienne, et notre ville héberge une importante communauté juive. (…) Nous demandons à nos élus (…) qu’ils cessent de provoquer la rancœur au sein de nos populations, avec des affichages et des discours publics déraisonnables, parce qu’injustes".
"Plus généralement, nous demandons au maire Estrosi de cesser de compromettre notre ville de Nice, en affichant régulièrement un soutien unilatéral rempli d’ambiguïtés".
"Les masques tombent !"
La réponse de la Ville de Nice n'a pas traîné. Dans nos colonnes ce vendredi 13 octobre, le premier adjoint au maire Anthony Borré estime que "les masques tombent". "Certes, ce collectif soit-disant écologiste est sans doute composé, en réalité, de deux personnes, mais les médias les invitent en permanence et ils y sont présentés comme des experts".
"Nous assistons, dans tout le pays, à une progression de l'antisémitisme, qui, parfois, se camoufle avec de l'antisionisme".
"Les propos qui ont été tenus sont graves, scandaleux, et je tiens à les dénoncer. Derrière leur militantisme pour l'écologie, on voit en fait, une démarche d'attaque contre Israël. Ils se font les défenseurs de la barbarie".