Le ministère de l'Éducation nationale a annoncé la diffusion d'un questionnaire d'auto-détection du harcèlement scolaire, qui sera distribué aux élèves à partir du CE2.
Trois versions ont été créées pour les niveaux primaire, collège et lycée. Les élèves seront invités à le remplir de manière anonyme afin d'évaluer s'ils sont victimes de harcèlement scolaire.
Deux heures seront banalisées et consacrées à cette évaluation, entre le 9 et le 15 novembre. Le document comporte des questions sur différentes situations, telles que la peur d'aller à l'école, les mensonges pour éviter l'école, l'exclusion dans la cour, les rumeurs, les insultes ou menaces en ligne, et les difficultés à faire les devoirs ou à dormir. Cette initiative vise à mieux comprendre les situations vécues.
De nouvelles mesures concrètes à Nice
Dans tout le pays, environ 1 million d'enfants seraient ciblés par des faits de harcèlement, à la fois dans la cour de l'école, mais aussi en rentrant chez eux, à cause des réseaux sociaux. C'est une urgence nationale, donc, que la Mairie de Nice essaie aussi de traiter au niveau local, avec ce plan que nous vous révélions en avant-première la semaine dernière.
Déjà la Maison d'accueil des victimes de la rue Gubernatis va devenir un "guichet unique" pour accueillir les parents et surtout les jeunes. Là bas, gratuitement, ils auront le droit à une consultation psychologique, mais aussi juridique, avec un avocat, pour prendre les meilleurs décisions.
Parmi d'autres initiatives, la commune va enrôler une équipe mobile de prévention, qui pourra se déplacer dans les établissements, et un "agent du net", qui sera chargé de conseiller et d'accompagner les enfants qui viendraient signaler des faits de violences scolaires.