Le marché des achats immobiliers est sur une bonne dynamique à Nice : celui de la location n'est pas en reste, transformé par la crise sanitaire. Quels quartiers privilégier ? À quels prix ? Toutes les réponses à vos questions !
Nice, le soleil, la plage, la frontière italienne, Monaco… Autant d'atouts qui font de la capitale azuréenne une destination prisée par les acheteurs et locataires. Certains quartiers ont la côte.
Le port, Garibaldi, Libération, Riquier… Tous ces secteurs offrent de forts potentiels, avec, pour certains, des tarifs encore très attractifs. La location représente un large domaine du marché immobilier niçois.
Un secteur transformé par la crise sanitaire
Par l'attrait touristique local, de nombreux propriétaires d'appartements ou de maisons pratiquaient des locations saisonnières. "Ça c'est essoufflé", lance Alexandre Lanfranco, directeur de l'agence Vizcaya. "Avec la crise sanitaire, le secteur du tourisme était fortement impacté. Certains propriétaires ont donc préféré allonger la durée des bails pour des locations à l'année".
La demande n'a pas ralenti pour autant. Benjamin Mondou, président des agences Century 21 Lafage Transaction l'a constaté : "Avec le télétravail, beaucoup de personnes ont déménagé et se sont installées à Nice, ou sur la Côte d'Azur".
Focus sur les quartiers à fort potentiel
Comme pour les achats, les quartiers les plus demandés pour la location sont le Port Lympia, Libération, ainsi que Riquier, "secteur en devenir". D'une manière générale, les prix sont homogènes sur ces différentes parties de Nice.
"Un studio se négocie aux alentours des 500 à 600 euros par mois. Les 2 pièces réclament environ 900 euros et les 3 ou 4 pièces grimpent à environ 1.200 euros par mois" détaille Benjamin Mondou.
Malgré tout, ce ne sont que des indications puisque "la surface n'est pas la seule chose à prendre en compte" précise l'agent. "D'autres facteurs comme la vue, la rénovation ou non du bien, ou un ascenseur peuvent faire évoluer le loyer à la hausse."
Nice Ouest est également "un secteur propice à la location" pour Alexandre Lanfranco. La construction de logements neufs a "incité des propriétaires à la location grâce à la loi Pinel, ce qui leur permet de disposer d'une réduction d'impôt".
Des ruptures de stock
Le marché immobilier a connu un regain de dynamisme, mais il y a un revers à cette médaille. La demande a fortement augmenté par rapport à l'offre. Benjamin Mondou l'avoue, "on manque de biens sur certains secteurs".
Un constat partagé par Alexandre Lanfranco : "Dans certains quartier prisés c'est difficile de trouver des biens, on est en recherche mais l'offre reste bien inférieure à la demande".
Si trouver des deux pièces n'est pas un problème, proposer des 3 ou 4 pièces devient un peu plus difficile pour les agents ces temps-ci.