Entre mer et collines, le marché immobilier toulonnais attire toujours plus d’investisseurs en quête de rendement et de douceur de vivre. Autour de la rade, plusieurs communes du Var conjuguent dynamisme économique et potentiel locatif. Selon une étude de SeLoger.com, la métropole toulonnaise figure désormais parmi les secteurs les plus prometteurs de la région.
- Marché résidentiel sur la Côte d’Azur, évolution des prix, projets urbains ou encore nouvelles tendances d’investissement : suivez les actualités de l’immobilier à Nice et dans les Alpes-Maritimes avec notre page spéciale par ici. Entre dynamisme du littoral et développement de l’arrière-pays, le secteur immobilier reflète les mutations d’un territoire attractif. Nos analyses, chiffres clés et reportages offrent un éclairage précis sur les opportunités et les enjeux qui animent le marché local.
Toulon, un cœur économique qui fait battre tout le Var
Quel souffle dans cette ville entre terre et mer ! Toulon a longtemps été perçue comme une cité militaire au charme discret. Elle est aujourd’hui une métropole vivante, portée par une économie diversifiée et un climat qui ne cesse de séduire. Deuxième agglomération la plus peuplée de Provence-Alpes-Côte d’Azur après Marseille, la ville profite de la présence de milliers d’étudiants, de nombreux jeunes actifs et d’une base navale d’envergure nationale. Ce brassage entretient une demande locative solide.
Sur le marché local, les chiffres publiés par SeLoger.com confirment cette vitalité. Les prix de vente moyens s’élèvent à 3 415 € le mètre carré. Dans les quartiers plus populaires, le ticket d’entrée descend autour de 2 200 € tandis que les adresses les plus convoitées, comme le Mourillon ou le Cap Brun, dépassent les 4 900 €. Avec des loyers tournant autour de 15 € le mètre carré, la rentabilité moyenne atteint 5,2 %. Un équilibre séduisant entre rendement et valorisation à moyen terme.
Les programmes de rénovation urbaine entrepris ces dernières années, notamment dans le centre et le port, ont aussi changé le visage de la ville. Toulon s’affirme désormais comme un pôle immobilier complet où investir ne relève plus du pari mais du bon sens.
Autour de Toulon, des communes qui conjuguent charme et rentabilité
En sortant de la ville, la ceinture toulonnaise offre une mosaïque de villages et de cités où l’investissement immobilier garde tout son attrait. À l’est, La Garde s’impose comme un choix de premier plan. Avec un prix moyen de 3 994 € le mètre carré et un loyer de 17 €, la rentabilité brute atteint 5,1 %. Son secteur de Sainte-Marguerite, recherché pour son cadre résidentiel, grimpe même à 4 755 € le mètre carré.
La Valette-du-Var suit de près, portée par une activité commerçante soutenue et un tissu économique solide. Le prix moyen y avoisine 4 128 € pour un rendement d’environ 4,9 %. Au nord, le Revest-les-Eaux charme par sa verdure et son ambiance paisible. Les 4 083 € le mètre carré y côtoient des loyers autour de 18 €, offrant 5,3 % de rendement. Dans le même esprit, Évenos séduit les amateurs de nature et de patrimoine médiéval, avec un ratio plus mesuré à 4,5 %.
À l’ouest, Ollioules tire parti de sa proximité avec Sanary. Cette commune dynamique mêle tradition provençale et vitalité économique. Avec un prix moyen de 4 041 € le mètre carré pour un loyer de 18 €, le rendement brut grimpe à 5,3 % : un excellent compromis entre sécurité et rentabilité.
Un peu plus loin, La Seyne-sur-Mer s’impose comme l’alternative naturelle pour ceux qui cherchent le littoral sans les prix du centre. Son vaste front de mer de 17 kilomètres attire familles et jeunes ménages. Les prix moyens y tournent autour de 3 622 € le mètre carré pour des loyers à 16 €, offrant 5,3 % de rentabilité. Le charme maritime opère, sans renoncer au rendement.
En remontant vers la vallée du Gapeau, l’ambiance change. À Solliès-Ville, perché sur sa colline, les maisons respirent la Provence. Avec 3 703 € le mètre carré et des loyers de 18 €, le rendement atteint 5,8 %, le plus élevé du secteur. Sa voisine Solliès-Pont suit de près avec 5,4 % de rentabilité, tandis que Solliès-Toucas, discrète et viticole, conserve son authenticité à 4,8 %.
Enfin, Signes, nichée dans le massif de la Sainte-Baume, offre un refuge au calme. Ses 3 354 € le mètre carré pour un loyer moyen de 14 € assurent un rendement de 5 %. Le cadre y est bucolique, les paysages intacts et le potentiel réel pour ceux qui misent sur la qualité de vie.