Entre le secteur de la Promenade des Anglais et le Mont Boron, Nice ne manque pas de quartiers très, très onéreux. Mais quels sont les axes les plus chers de la ville ? Certains dépassent les 10.000 euros le mètre carré en moyenne !
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Comme nous le notions dans notre dernier baromètre exclusif à propos de Nice, les prix de l'immobilier ont tendance à se stabiliser dans la capitale maralpine depuis un an (+0,7%). Au 1er mars, le montant médian d'un bien égalait 5.862 euros le mètre carré. Un tarif qui cache toutefois d'importantes disparités au sein de la commune.
Une donnée confirmée par le spécialiste Meilleurs Agents, qui observait au début du mois une variation entre 3.392 et 7.150 euros du mètre carré pour les appartements. Même fourchette, plus ou moins, pour les maisons. Les valeurs oscillent entre 3.662 et 7.694 euros en moyenne.
Et puisqu'il ne s'agit que de moyennes, cela signifie que l'on peut monter encore plus haut. C'est ainsi que la plateforme pratiquant l'estimation en ligne nous permet grâce à sa carte interactive de découvrir les rues les plus chères de la ville.
Le Mont Boron, au top du top
Trois d'entre elles affichent des coûts supérieurs à 10.000 euros du mètre carré. C'est le cas de l'avenue Jean Lorrain (10.893), la plus onéreuse de la localité. Située dans le quartier du Mont Boron, elle se trouve dans le secteur réputé comme le moins accessible de la Baie des Anges.
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Dans le même coin, l'avenue Germaine (10.131 euros) arrive à la deuxième place, devançant l'avenue Montfleury, toujours au Mont Boron (10.029). Dans le reste du top des rues inabordables, nous avons aussi le chemin forestier, tout proche du boulevard Carnot (9.829 euros) et, toujours au Sud-Est, le boulevard Princesse Grâce de Monaco (9.816 euros).
Des biens à plus de 9.000 euros le mètre carré
Dans le quartier du Mont Boron, il faut également relever les prix de l'avenue Sainte-Cécile (9.922 euros du mètre carré) et de la montée Saint-Aignan (9.863 euros). Les montants sont un peu moins élevés sur les boulevards Maurice Maeterlinck (9.662 euros) et Winston Churchill (9.287 euros), ainsi que sur l'avenue des Hespérides (9.035 euros). De secteur qui restent néanmoins inaccessibles pour beaucoup de bourses.
À titre de comparaison, Paris, qui est la commune la plus onéreuse du pays, propose des axes à des tarifs encore plus prohibitifs. Le Quai des Orfèvres étant le plus cher de tous (22.833 euros), devant la rue de Furstemberg (22.780 euros) et l'avenue Montaigne (22.256 euros).