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Produit emblématique sur la table des Français, la baguette de pain ne va bientôt plus être aussi bon marché. Malheureusement, ce n'est pas le seul aliment à connaître une hausse de prix notable en cette rentrée…
"Le boulanger qui n'augmentera pas sa baguette, il fermera", prévient d'emblée Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF), sur BFM TV.
En effet, les professionnels se heurtent depuis le début de l'année à la hausse du prix de la farine, de la levure, du beurre, mais aussi des emballages papier.
Les boulangers forcés de s'adapter
La crise de l'énergie rend leur travail encore plus précaire, étant donné que les fours des boulangers fonctionnent à l'électricité ou au gaz.
Conséquence logique : le prix des produits devrait augmenter de 10 à 15%, voire de 30% si celui de l'énergie continue à s'envoler. On peut déjà trouver chez certains artisans des baguettes au prix allant de 1,30 euro à 1,50 euro.
Le pain n'est pas le seul à être concerné.
Préparer des viennoiseries et des sandwiches nécessite de se fournir en matières premières… et elles aussi voient leur prix gonfler, que ce soit à destination des professionnels ou des particuliers.
Hausse quasi générale des prix au supermarché
C'est bien simple : selon 60 millions de consommateurs, les tarifs globaux des denrées alimentaires ont bondi de 6,6% entre août 2021 et août 2022.
L'association Familles Rurales a détaillé les produits qui étaient le plus concernés par l'inflation. Il s'agit des pâtes (+47 à +21%), de l'huile d'olive (+42%) de la viande (+24 à +29%) et du beurre (+22%).
60 millions de consommateurs révèle aussi la liste des produits qui connaissent une augmentation brutale de leur prix depuis cet été.
On peut citer les œufs premier prix, les steaks hachés et le lait industriel.
À noter tout de même que certains produits connaissent une inflation bien moindre, comme les cosmétiques et les articles d'hygiène. Le prix des piles et des ampoules a même légèrement baissé.
Comme nous vous l'avions expliqué cet été, le gouvernement a toutefois prévu des "aides alimentaires d'urgence" pour les foyers les plus défavorisés.