Face à l’inflation galopante, le gouvernement multiplie les aides. Après le “chèque indemnité inflation” distribué fin 2021, l’exécutif dégaine une “aide alimentaire d’urgence”.
C’est la petit bête qui monte, qui monte et qui fait mal au portefeuille. En juin l’inflation a encore augmenté, passant à +5.8% sur un an selon les données de l’INSEE.
L’énergie a connu une flambée de 33.1% par rapport à 2021 tandis que les produits alimentaires ont grimpé de 5.7%.
Pour tenter d’épauler les foyers en difficultés, le gouvernement planche sur cinq mesures sociales que nous évoquions dans cet article. Parmi elles, l’attribution d’une “aide alimentaire d’urgence”.
1. Quel montant ?
Les bénéficiaires auront le droit à une prime de 100 euros. Un montant similaire à celui attribué fin 2021 avec la prime inflation.
Petite nuance ici, la somme augmentera de 50 euros par enfant à charge.
La mesure est prise en attendant la mise en place d’un chèque alimentaire dont l’élaboration semble encore compliquée comme l’indiquait Bruno Le Maire, ministre de l’économie :
“Personne aujourd’hui ne nous a proposé un dispositif qui soit immédiatement opérationnel face à un pic inflationniste.”
2. Qui pourra recevoir l’aide ?
Emmanuel Macron évoquait un dispositif dédié aux “classes modestes” et “classes moyennes”.
Au final, 9 millions de foyers sont concernés, parmi lesquels se trouvent les bénéficiaires des APL, de l’allocation aux adultes handicapés ainsi que du RSA.
Les détails doivent être fixés ce 6 juillet en conseil des ministres. D’autres conditions de revenus pourraient entrer en jeu pour l’obtention de cette aide.
3. Quand sera-t-elle versée ?
Les bénéficiaires retrouveront le montant du dispositif sur leur compte en banque dès la rentrée 2022, au mois de septembre vraisemblablement. Aucune action ne sera requise.
Le chèque alimentaire, lui, devrait voir le jour en 2023 pour un montant de 100 euros par foyer avec 50 euros par enfant.
Ce dispositif devrait être utilisable directement dans les marchés et supermarchés pour acheter des fruits et légumes, si possible français, issus de circuits courts et bios.
Un autre dispositif destiné aux produits bios est également dans les cartons, sans plus de précisions pour le moment.