Bonne nouvelle pour les consommateurs. Certaines grandes marques ont accepté de revoir les tarifs de plusieurs articles, notamment alimentaires. On vous dit lesquels.
Si les éléments stars de l’été ont subi de plein fouet l’inflation, ce n’est pas le cas de plusieurs produits du quotidien.
Nos confrères du Parisien-Aujourd’hui en France ont révélé mercredi 12 juillet la liste des grandes sociétés ayant accepté de réduire le prix de leurs articles dès le mois de juillet de 5 à 7% en moyenne.
1.000 produits concernés
Suite aux discussions menées avec les ministres de l’Économie, Bruno Le Maire, et de la Consommation, Olivia Grégoire, ce sont près de 1.000 denrées de 39 industriels qui sont concernées par ces réductions.
On retrouve dans ce catalogue les conserves de légumes Bonduelle à -10% pour trois références, les confiseries Haribo à -7,5%, ainsi que Mars Petcare promettant -10% pour ses croquettes et pâtés pour chats et chiens.
C’est aussi le cas des pâtes Barilla et Panzani, qui ont vécu une baisse de quelques centimes, tout comme les huiles Lesieur et la volaille, sans oublier les œufs, la margarine, le papier et tous les aliments à base de blé.
La déflation sera également observable à partir du mois d’août avec des abattements de 2 à 7%.
Des promotions à la caisse
En plus des remises directes, d’autres industriels ont prévu de mettre en place des ristournes immédiates ou des promotions "deux achetés = 1 offert", avec une diminution allant jusqu’à -10%.
Pour d’autres marques, ces déductions ne seront que provisoire, étant actées pour trois mois. On parle ici de Danone pour ses yaourts nature ou ses crèmes Danette, de Coca-Cola pour son produit sans sucre, le groupe Bel (PomPotes), La Vache qui rit et d’Intersnack qui commercialise les gâteaux apéritifs Monster Munch et Curly. Pour ces entreprises, le pourcentage de la réduction n’a pas été communiqué.
Une situation qui pourrait aussi impliquer d’autres articles car 26 sociétés ont préféré taire les références de leurs remises, ayant négocié avec certaines enseignes mais pas d’autres.
Toutes les enseignes n'ont pas joué le jeu
A noter que 36 industriels ont refusé de discuter de ces baisses avec Bercy, ne souhaitant pas réduire les tarifs malgré une diminution des prix de gros. Si Bruno Le Maire a un temps menacé de livrer cette liste aux consommateurs, il s’avèreque 13 d’entre eux ont été exclus du processus car le coût des matières premières poursuivait sa hausse (lait et porc principalement).
Pour 20 autres, on met en avant l’augmentation de la facture pour le sucre fin de se justifier. Enfin, les trois derniers, Procter & Gamble, Léa nature et Otsuka (Gerblé), doivent fournir leurs propositions prochainement.
Précisons que pour l’heure, la décrue est à peine visible à la caisse, le panier de course comptant toujours autant ou presque dans les dépenses des ménages, de +14,3% en mai à +13,6% d’après les premières estimations de juin.