L'automne approche à grands pas, et avec lui les craintes récurrentes de subir des inondations dans notre région.
Pour répondre à ce danger bien réel, les maires des communes de la Métropole se sont réunis lundi 19 septembre afin de concevoir un plan d'action anti-inondations. L'objectif : améliorer les moyens de protection de la population et renforcer la coopération des différents acteurs.
Des alertes météo mieux gérées
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a informé l'assistance de son désir de relocaliser les services de Météo France au sein de la commune, "avec des ingénieurs prévisionnistes dédiés qui connaissent parfaitement les spécificités de notre territoire".
Il souhaite également mettre en place le dispositif "FR-Alert", qui permet de contacter par SMS toutes les personnes concernées dans une zone à risque.
Côté prévention, la Métropole mettra cet automne à disposition des mairies un kit des bonnes pratiques à adopter en cas d'intempéries. La mise en place de caméras nomades solaires et d'un groupe WhatsApp thématique permettront également d'affiner la prévention des situations de crise.
Le souvenir de la tempête Alex encore bien présent
À l'automne 2015, des pluies diluviennes avaient causé la mort de 20 personnes dans les Alpes-Maritimes. Le traumatisme a été encore plus grand en octobre 2020, lorsque la tempête Alex a ravagé 49 maisons, 50 kilomètres de route et 19 ponts et digues, causant la disparition de 27 personnes.
Les habitants de Saint-Martin-Vésubie, particulièrement touchés par ces inondations meurtrières, appréhendent la fin de l'été et les averses à venir. Même si le tourisme a recommencé à battre son plein dans la vallée de la Roya en juillet et août, le traumatisme est toujours là.
Que faire en cas d'inondation ?
L'alerte a été lancée le mois dernier : la sécheresse subie cet été pourrait accentuer les phénomènes d'intempéries dès le mois d'octobre. Plus que tout, c'est à chacun de se montrer prudent en cas de vigilance orage, pour ne pas mettre en danger sa vie et celle de ses proches.
Une erreur classique consiste à se précipiter à l'école pour aller chercher ses enfants. Or, ce mauvais réflexe engorge les routes, au risque pour les automobilistes de se retrouver coincés dans leur véhicule lors de la montée des eaux. Les enfants sont bien plus en sécurité au sein de leur établissement scolaire.
L'idéal : rester chez soi et reporter à plus Ntard tous ses déplacements, sauf urgence vitale. Montez si possible dans les étages et coupez les réseaux d'électricité, de chauffage ou de gaz. Si ces derniers sont situés au sous-sol ou en extérieur, ne prenez pas de risques inutiles.