Promise en 2020, dévoilée en cette fin 2025. Samedi, les Niçois arpentaient pour la première fois les allées de leur « coulée verte, saison 2 », étendue sur huit hectares vers le nord. « Central park azuréen » et galerie d’art à ciel ouvert, la Promenade du Paillon se découvre, aussi, par ces quelques anecdotes. Et via nos photos, prises dimanche.
- Avec vous, en direct de la nouvelle coulée verte : ne manquez pas la matinée spéciale de Nice-Presse ce mercredi 22 octobre
8 pour 20
Huit hectares de plus, pour en atteindre vingt. La première coulée verte, inaugurée en 2013 à la place d’une atroce gare routière, s’étend désormais jusqu’au nord de la ville. Au-dessus du fleuve Paillon, il a fallu raser un ancien théâtre et un palais des congrès. Seul trône au-dessus du vaste jardin le musée d’art contemporain, comme un petit palais florentin perché sur sa colline. On y accède par un belvédère, inauguré l’an passé. Au sud et au nord, deux esplanades (minérales, mais dotées de pergolas) qui pourront accueillir des évènements culturels. Se succèdent ensuite les ambiances, entre rocher géant à gravir, plans d’eau et allées touffues.
5000

On entend nos lecteurs rougner, déjà. Par endroits, la « forêt urbaine » doit encore s’imaginer. Certes ! Les arbres sont jeunes et ont encore le temps de pousser. Pareil, certains bosquets seront plus étoffés le printemps venu, qu’en cette fin octobre. Patience ? Ce sont 3500 arbres qui ont été plantés là, au côté de 1500 arbustes. Avec des espèces habituées à supporter les canicules. Notamment ce jardinet de cactus, près de la Tête carrée. Sans oublier les jacarandas (dont les splendides fleurs seront violettes), magnolias, chênes, paulownias et gleditsias.
9

Quand on est accueilli par un monstre de cinq mètres par trois, on s’en souvient. C’est le cas face au Mamac… Une vraie galerie, entre branchages et nénuphars : le ruban vert dévoile, pour l’instant, neuf oeuvres d’art. Le parcours commence avec la bête du Loch Ness, imaginée par Niki de Saint Phalle. Vous aurez également rendez-vous avec Minerve, une vestale et Nikaïa (Volti), avec les violons d’Arman, les lignes indéterminées de Venet ou encore avec l’homme de pierre façonné par Max Cartier. D’autres surprises se préparent.

2 à 3

Halte aux coups de chaud ! Le nouveau parc « permettra une baisse de 2 à 3 degrés de la température de l’air et jusqu’à 10 degrés de température ressentie durant les périodes de canicule » a évalué la Métropole Nice-Côte d’Azur. Prenant le contrepied de sa « saison 1 », l’extension de la coulée verte propose bien davantage d’ombre et de coins au frais. À tester cet été !
20 %

Un écrin agréable pour les yeux, mais aussi… pour le palpitant. Plusieurs études récentes démontrent que la végétalisation permet de diminuer de 20 % le nombre de maladies cardio-vasculaires. Une étude parue en 2023 dans la revue médicale The Lancet assure qu’il faudrait « doubler la surface d’espaces verts pour réduire la mortalité », puisque ce type d’aménagements fait reculer de façon certaine les décès prématurés.
6 à 8 db

« Les arbres et arbustes agissent comme des écrans naturels : leurs troncs, branches et feuilles bloquent, diffusent et absorbent les ondes sonores, surtout celles des véhicules et des activités urbaines. Le sol végétalisé contribue également en absorbant le son au lieu de le réfléchir, et l’air plus frais et humide à l’intérieur du parc ralentit la propagation des ondes » explique encore la collectivité. « Ensemble, ces effets permettent une baisse du niveau sonore de 6 à 8 décibels ».
100 kilos

Les feuilles captent les polluants : « les particules fines se déposent à leur surface avant d’être lessivées par la pluie, tandis que certains gaz sont absorbés directement par les feuilles. À titre d’exemple, un seul grand arbre mature peut absorber jusqu’à 100 kg de polluants par an. »
2500 m³

Vous ne l’avez pas remarqué, mais c’est de l’équivalent d’une piscine olympique dont le centre-ville vient d’être doté : « pour assurer l’irrigation des plantes, même en période de sécheresse, la Promenade du Paillon saison 2 intègre un système de collecte et de stockage des eaux de pluie, d’une capacité de plus de 2500 m³. Cela permet non seulement de préserver la ressource, mais aussi l’alimentation en eau du parc. »
200

200 personnes ont bénéficié de contrats d’insertion au cours du chantier XXL, dont 42 % issues de quartiers prioritaires. Travaux qui auront « été un tremplin vers l’emploi durable et ont permis de former les professionnels de demain, tout en bâtissant le cadre de vie futur des Niçois ». 48.551 heures de travail ont été réalisées.
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J’ai découvert hier cette horreur. Un jardin en béton de bout en bout, cloturé d’un coté comme de l’autre. Comme pour la première coulée verte il n’y a aucune « ouverture » entre les deux rives du Paillon comme le prétend Estrosi. On ne peut toujors pas traverser, c’est juste que les murs en béton sont remplacés par de très hautes grilles en métal. La nouvelle coulée verte fait même perdre en végétation le jardin Sacha Sosno entre le Mamac et le Pont Barla. Je vous invite à comparer les photos sur internet d’avant vs maintenant. Les pelouses ont fait place à… du béton!!!… Lire la suite »
J aime beaucoup
Bien sûr il faut entretenir et surveiller
J ai adoré retrouver mon dragon sur le parvis .
J ai apprécié de passer du 1er jardin au 2e par le musée
Une chose m’a étonnée : aucune pergola sur le morceau le plus long …… étrange mais tant mieux !!
Viva viva Nissa la Bella ❤️