A la lecture du bilan publié par la Chambre des comptes, Cagnes-sur-Mer, l’une des principales villes du département, fait partie des bonnes élèves.
C’est un rapport important à consulter car il dit beaucoup de l’état d’une commune. Chargée de surveiller le bon usage de l’argent public et d'en informer les citoyens, la Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur a livré son verdict sur Cagnes-sur-Mer ce jeudi 13 juillet.
Celui-ci est plutôt positif pour la deuxième ville la plus importante de la Métropole Nice Côte d’Azur. Avec 52.178 habitants recensés, elle a vu sa population grimper de 10% en dix ans.
Une situation financière "satisfaisante"
L’organisme de contrôle juge que "la situation financière de la collectivité est satisfaisante", précisant que de 2016 à 2021, elle avait "dégagé une capacité d’autofinancement permettant de limiter le recours à l’emprunt".
Ainsi, la moyenne annuelle des dépenses d’équipement s’élève à 143 euros par résident, tandis qu’en France, pour des municipalités de taille similaire, elle est de 337 euros. Néanmoins, les charges générales risquent de s’accroître en raison de l’inflation, ce qui invite les élus à une certaine prudence.
Malgré la revalorisation de certains salaires, les dépenses de personnel sont restées contenues.
Des projets sur les risques environnementaux
Au sujet des mesures mises en œuvre pour prévenir les risques et intégrer les enjeux environnementaux dans l’aménagement du littoral, la juridiction explique que les compétences sont partagées entre différents acteurs, majoritairement la commune et la Métropole.
Ces derniers ont produit "de nombreux documents de planification" dans le but de cibler et de coordonner les agissements de tous les concernés, à l’image du projet d’aménagement et de développement durable (PADD), de celui sur la prévention des inondations (PAPI) ou encore le schéma directeur de la Cagne.
On notera enfin que la Ville a élaboré un plan de valorisation et de requalification de sa façade littorale, dont la renaturation du fleuve côtie. La Chambre des comptes souligne que l’opération se construit de manière concertée avec les citoyens, tout en introduisant des usages et pratiques innovantes, ce qui participe à l’évolution du modèle économique et touristique de la cité maralpine.