Gérald Darmanin compte défendre un nouveau texte à l’automne. Christian Estrosi espère bien voir les maires y prendre leur part et formule cinq propositions.
Le ministre de l’intérieur veut « assumer une forme de double peine ». Le gouvernement a annoncé, mercredi 27 juillet, qu’un (énième) projet de loi sur l’immigration serait présenté en octobre au Sénat. À Nice, le maire a formulé plusieurs idées dans un communiqué de presse.
Tout d’abord, Christian Estrosi réclame qu’il soit permis aux polices municipales d’effectuer des contrôles d’identité, ce qui est aujourd’hui interdit. D’après lui, il faut aussi les autoriser à intervenir pour mettre fin aux campements sauvages et illégaux, “sans avoir à intenter une action judiciaire et à saisir le préfet pour disposer du concours de la police nationale.”
Les agents devraient pouvoir “saisir les matériels et équipements des populations errantes sans avoir à solliciter les services de la préfecture et du procureur de la République.”
Quatrième et avant-dernière proposition, il s’agirait de “simplifier les procédures de placement des enfants, victimes collatérales des situations de leurs parents et vivant dans des conditions non conformes à la dignité humaine.”
Enfin, toujours d’après le maire de Nice, il est temps d’engager “une refonte des accords de Schengen. Systématiser les contrôles pour s’assurer que les ressortissants des pays membres de l’Union européenne disposent des ressources nécessaires pour se maintenir sur le sol français au-delà de trois mois de séjour.”
À Nice, la Ville a décidé d’une “mobilisation particulière” concernant les quartiers de Saint-Jean d’Angély et la rue Roquebillière à l’Est, pour l’avenue Simone Veil, le square Kirchner et l’autopont la 6202 à l’Ouest et sur l’ensemble du centre-ville.