Le nouveau long-métrage de Nicolas Bedos fait carton plein. Dans Mascarade, on retrouve les clichés typiques de la Côte d'Azur. Au programme : paillettes et trahisons.
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Dès sa sortie, ce mardi 1er novembre, Mascarade a rempli les cinémas à travers toute la France. À l’heure où les salles obscures ont perdu 30 à 40% de leur public, ce film signé Nicolas Bedos a totalisé 76.000 entrées sur 1.300 séances.
Dans notre cité, le public était également au rendez-vous avec des séances pleines. "Ça a super bien marché, notamment parce que c'est un film qui a été tourné ici" détaille Savanna Samokine, directeur des cinémas Pathé de Nice.
Plusieurs critiques très positives ont été publiées autour de cette comédie dramatique, tandis que d'autres restent un peu plus mitigées. Une question se pose donc : ce long-métrage vaut-il vraiment le détour ?
Un casting de haut vol
Parmi les gros points forts, on retient bien évidemment ce casting cinq étoiles. Ici, on retrouve Pierre Niney dans le rôle d'Adrien, un jeune danseur dont la carrière a été écourtée à cause d’un accident de moto.
Ce dernier profite de la solitude d'une grande actrice, interprétée par Isabelle Adjani, pour vivre à ses crochets.
Un duo qui fonctionne et qui entraîne les spectateurs dans les excès de la Riviera. L'histoire mêle arnaques, crimes et passions dans le milieu de la bourgeoisie locale.
On découvre également Marine Vacth, une arnaqueuse au tempérament bien trempé. Personnage clef, elle manipule un agent immobilier, joué par François Cluzet, pour lui soutirer son argent.
Décors de rêve
Second point fort : les paysages de rêve ! Les Azuréens seront ravis de découvrir de très belles vues du coin.
Il est possible d'apercevoir Pierre Niney et Marine Vacth sur un scooter, le long de la route de la Réserve, ou encore en train de prendre des fleurs sur le marché du Cours Saleya…

Un résultat très convainquant, pendant environ deux heures.
Seul petit bémol à souligner : la narration en format "aller-retour".
Lors de la première scène, nous sommes plongés dans une salle de procès, on part ensuite vers d'autres temporalités, puis on y revient… Quelques confusions bien évitables.