Christian Estrosi imposera par arrêté le masque dans les transports dès lundi prochain, pour protéger les Niçois et l'économie locale. Certains estiment qu'il en fait trop.
À nouveau, le Covid menace. Alors que le nombre de nouveaux cas augmente dans les Alpes-Maritimes, il annonçait mercredi 6 juillet qu'il rendra obligatoire dès la semaine prochaine le port du masque dans les bus et les tramways.
Décision soutenue par Joseph Segura, l'édile de Saint-Laurent-du-Var, commune limitrophe de Nice : "il s'agit de faire preuve de responsabilité. La Métropole Nice Côte d'Azur et l’ensemble des maires du 06 doivent faire preuve de cohérence, de bons sens et de solidarité."
"Coup de com'"
Il "s'érige en épidémiologiste, en médecin". Coup de patte matinal pour le député (LR) des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, invité de BFMTV-RMC. "Je crois qu'une telle mesure doit être nationale, on ne peut pas avoir des bouts de territoire qui aient des règles selon les goûts ou le bon vouloir des uns et des autres" juge-t-il.
"Je crois en la science, je crois aux vaccins", ajoute l'élu maralpin, qui dénonce un "coup de com" de la part du maire de Nice.
De son côté, celui d'Antibes, Jean Leonetti (cardiologue de formation), réclame d'harmoniser les règles sur l'ensemble du département "pour éviter que, comme dans un passé récent, chaque élu local édicte ses propres règles sur un territoire limité."
Un recours portant sur cette mesure a été déposé mercredi devant le tribunal administratif. Il sera examiné ce vendredi 8 juillet par le juge, qui rendra sa décision dans l'après-midi.
Le gouvernement "ne compte pas" appliquer au niveau national le port du masque. Pour l'instant.