Un policier qui se lie d'amitié avec ses nouveaux voisins, avant de les observer de bien trop près. Un couple parfait au compte en banque plein de secrets… azuréens. En Suisse, un compte à rebours avant le braquage de l'année. Joël Dicker revient avec Un Animal Sauvage, proposé par sa propre maison, Rosie & Wolfe. On recommande !
Il a décidé de surprendre son monde. C'est le livre-évènement, juste avant l'été : l'un des auteurs de polars (il rejette le terme!) les plus lus en Europe dévoile son dernier roman. Il nous avait habitués à des histoires de meurtres non-élucidés. Cette fois, c'est dans l'univers des braquages que ce maître du thriller nous plonge.
Plus de paysages américains : comme avec son très, très réussi L'Enigme de la chambre 622, l'écrivain nous emmène au coeur de sa chère Genève. Et pour la première fois dans le Sud, entre Saint-Tropez, l'aéroport de Nice et surtout le centre-ville de Menton, où se jouera l'un des épisodes clés de l'intrigue… Histoire moins tarabiscotée, portraits léchés, livre bien plus court que les précédents : le "Dicker nouveau", cru 2024, se réinvente pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. Quelques longueurs en coeur d'ouvrage et des dialogues, parfois, au ras des pâquerettes, si l'on souhaitait chercher la petite bête. Mais l'ensemble se savoure. — Un Animal Sauvage, Joël Dicker, 397 p. (Rosie & Wolfe). 23 euros.
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