Plus de 300 individus ont été interpellés depuis le début de l’été.
Après deux étés chahutés, le retour du calme à Nice ? Alors que la population de notre ville est multipliée par trois dès que la saison estivale s’installe, le maire et le préfet proposaient un point presse sur la sécurité vendredi 22 juillet.
Christian Estrosi a noté “une baisse de la délinquance constatée depuis le 1er juin, peut-être liée à une clientèle touristique de meilleure qualité qu’en 2020 et 2021.” Ainsi, sur la Prom et dans le secteur du Port Lympia, “on ne voit plus que très peu voire même plus du tout les dérapages des étés précédents, avec ces barbecues sur la voie publique, ces mini rave-parties…”
En deux mois, les autorités décomptent 302 interpellations : 156 pour vol ou recel, 38 pour des infractions liées au trafic de drogue, 34 pour violences ou encore 25 pour de la vente à la sauvette.
Le préfet Bernard Gonzalez, qui loue “la parfaite complémentarité entre effectifs municipaux et nationaux”, a souligné l’arrivée de 70 CRS, déployés en ville en cinq équipes jusqu’au 21 août.
L’occasion pour le maire de réclamer à nouveau au gouvernement plus de prérogatives au sujet de la circulation d’engins sur la voie publique, alors que des scooters à pédales et sans assurance ni immatriculation ont été repérés en ville. Un danger notamment pour les jeunes enfants, au même titre que les trottinettes présentes en nombre sur la Promenade des Anglais.
Des jeunes à skate-boards ont été encouragés à quitter les lieux par Christian Estrosi lui-même, qui leur a promis une réunion pour trouver une alternative ailleurs. Des jeunes torse nu se sont également fait tirer l’oreille, arrêté municipal à l’appui.